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 Rites & Sacrements

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Queen Of Crows

Dame Fatalité

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ARRIVÉE : 24/11/2013
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MessageSujet: Rites & Sacrements   Rites & Sacrements EmptyJeu 13 Mar - 22:26


Rites & Sacrements



Le mariage, concubinage & bâtardise

Comme en tout autre lieu, il existe au sein des Cinq Royaumes un modèle familial dominant. Ce modèle s'incarne principalement autour du mariage. Ce sacrement, à la fois religieux et civil, unit un homme et une femme, normalement pour la vie, et ne peut être brisé que par la mort d'un des deux époux, ou par un divorce, bien qu'ils soient relativement rares et qu'ils doivent être justifiés par un manquement aux engagements pris lors de la cérémonie (adultère, violence, dilapidation des biens familiaux et mauvaise gestion de la communauté de biens). Il permet non seulement de lier deux êtres l'un à l'autre, mais aussi deux familles, ce qui peut s'avérer extrêmement important, notamment pour les membres de la noblesse ou de la grande bourgeoisie. Le mariage se déroule le plus souvent dans la demeure des futurs mariés, en présence d'un prêtre, de la famille et du reste des invités. On procède à la cérémonie à la fois religieuse et civile, les deux se confondant, que l'on achève par l'échange d'anneaux symbolisant l'union. S'en suit souvent des festivités, s'étendant d'une soirée à plusieurs jours selon la richesse des deux familles. À noter que les femmes n'adoptent pas le nom de leurs époux, gardant celui de leur père.

Néanmoins, le mariage n'est pas toujours une évidence. Obligatoire pour les plus riches soucieux de leur vertu et de leur réputation, les plus pauvres n'ont pas toujours ni les moyens ni le soucis d'officialiser leur union. C'est ce qu'on appelle le concubinage. Ainsi, l'homme et la femme vivent ensemble mais leur union n'est pas officiellement reconnue par la communauté. Généralement, on fait peu de cas de cet état de fait dans les milieux populaires, mais cela reste très mal vu chez les bourgeois, quelle que soit leur richesse. Chez les nobles, le concubinage est inenvisageable et est source de déshonneur. Le concubinage est aussi pratiqué par certains religieux, ainsi que par les Sentinelles d'Alfeynheim, qui font pourtant vœu de célibat. Il faut néanmoins savoir que, même dans le cadre du concubinage, la monogamie reste la norme, et que la polygamie et l'adultère restent toujours très mal vus.

Toutefois, le mariage est bien souvent considéré comme le seul moyen légitime de propagation du genre humain. Les enfants nés hors mariage sont alors considérés comme illégitimes, comme des bâtards. On désigne par là les enfants nés d'au moins un parent déjà marié, mais aussi les enfants nés lors de relations incestueuses, qui sont les plus mal considérés, ainsi que ceux nés de parents tous deux libres, comme dans le cadre du concubinage, et qui sont les moins mal perçus. Être bâtard n'est pas juste une question de naissance, car ce « statut » prive aussi du droit de succéder à ses parents. Si on s’accommode assez facilement d'exceptions à la règle parmi les classes populaires, c'est beaucoup plus difficile dans le cas de la noblesse notamment, où la loi est catégorique. Un bâtard peut tout de même hériter si cela est stipulé dans le testament du défunt : c'est parfois le cas lorsque ce dernier n'a pas d'héritiers, ou que ceux-ci n'ont pas sa préférence. Malgré ça, donner naissance à un enfant bâtard est assez souvent vu comme une honte, aussi bien pour le père que pour la mère, et il n'est pas rare que les enfants illégitimes soient rejetés, voire abandonnés...

La Mort

La mort occupe une place importante dans l'esprit des habitants de Middholt. Cela dit, comment pourrait-il en être autrement, dans un monde parcouru par les fléaux que sont la guerre, la famine, les maladies, et autres calamités qui ravagent périodiquement les Cinq Royaumes ? Ainsi, face à la mortalité relativement importante à laquelle ils doivent faire face, les hommes et les femmes de Middholt ont développé une conception de la mort qui leur est propre. Bien sûr, il existe des nuances, des courants religieux différents, mais voici ce en quoi croient la majorité des habitants des de Middholt :

Tout d'abord, la croyance veut que seul le corps est mortel : l'âme, elle, est éternelle. Il s'agit alors de s'assurer que son âme puisse reposer en paix lors du trépas. Dagoth, dieu de la mort entre autre chose, juge alors l'âme du défunt à l'aune de plusieurs principes. Avoir la foi est un bon début : les athées ou les hérétiques ne peuvent prétendre à connaître la clémence du dieu. Ensuite, ce sont principalement les actions que l'on a perpétré, le bien ou le mal que l'on a fait qui entrent en compte. Attention toutefois, les lois des hommes ne sont pas celles des dieux, et seuls quelques péchés interdisent vraiment l'accès à l'au-delà : le meurtre, par exemple, mais aussi l'inceste, le sadisme, ou encore la désertion au combat. Au contraire, une vie de piété et respectueuse des vertus fondamentales - honneur, sagesse, justice, tempérance, courage, charité - assure d'être bien jugé par le dieu, bien qu'il s'agit là de l'extrême inverse et qu'il n'y a nul besoin d'être un saint pour obtenir la clémence divine.

Après la mort, l'âme du défunt est donc jugée par Dagoth. Après un long voyage où l'âme ainsi libérée de son enveloppe charnelle revit tous les moments, bons et mauvais, qui ont marqué son existence, elle accède au Havre, royaume céleste où, retrouvant son corps, le défunt connaîtra la félicité éternelle au sein d'une terre féconde qui pourvoira à tous ses besoins et désirs, et où il vivra dans l'insouciance et l'oisiveté la plus totale. Pour celui qui a péché, par contre, nul bonheur en perspective : l'Abîme, lieu de perdition et de punition, ne lui laissera aucun répit. En ce lieu, l'âme défunte se verre infliger châtiments et punitions, jusqu'à ce que le dieu Dagoth la purifie entièrement, lui permettant alors de rejoindre le Havre. À noter aussi que, toujours selon la croyance, le décès lui-même entre en ligne de compte : une mort honorable, au combat ou pendant un acte de bonté, attire plus facilement la clémence du dieu que la « mort de paille », c'est-à-dire la mort naturelle.

Les rites funéraires peuvent dépendre des régions et des communautés. Néanmoins, la plus répandue est l'utilisation de cairns. Ce sont des édifices de pierre plus ou moins élevés qui peuvent signaler la présence d'une tombe, ou bien le lieu d'une bataille. Le défunt est enterré avec des objets le représentant ou qui lui étaient chers - outils, bijoux, armes, etc. S'ensuit une série de chants et de complaintes louant le défunt et le dieu Dagoth, afin que celui-ci soit clément envers lui. Les rites funéraires sont d'ailleurs assurés par les Filles de Dagoth. À noter que, au sein de la haute société, on préfère parfois l'édification de tombeaux, pour leur caractère plus ostentatoire et leur résistance aux affres du temps.
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