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| Sujet: death is a man's fate ◊ asteria Lun 31 Mar - 18:42 | |
| Asteria Hürrem Jeux des apparencesQue la grâce des dieux t'accompagne, Asteria Hürrem -Hürrem signifie Joyeuse dans une langue étrangère, ainsi Asteria adopta ce nom de famille tiré de son surnom "Joyeuse", fille du Levant. Que leur clémence te préserve des complots et de la périlleuse valse des poignards, toi qui a déjà affronté vingt et un hivers et s'en est sorti indemne. Que tu sois voleuse et occasionnellement espionne, membre des Maradeurs ou simple vagabond, sache que c'est d'un œil intrigué que te jaugent les rois et les reines de jadis, passant tes jours au fil d'une rapière qu'on appelle Jugement. Puissent les augures du mois de avril t'apporter prospérité et bonne fortune et puisse tes congénères de Sade t'apporter leur appui et leur soutien dans les intempéries. Souhaite que ton statut de roturier t'empêche de glisser dans le gouffre de l'oubli et puisse ton cœur éperdu de célibat trouver libération dans les neiges des Terres du Nord. Bienvenue au Cimetière des dieux, bienvenue sur Middholt, bienvenue sur l'échiquier... Jeux des ambitionsMoralité : D'aussi loin qu'elle s'en souvienne, Asteria a toujours été seule, livrée à elle-même, elle a toujours du lutter contre les autres afin de survivre, de voir le soleil se lever à l'horizon le jour suivant. Néanmoins, tout ce qu'elle a jamais souhaité, elle l'a. La liberté. Elle est libre, ou se croit libre de faire ce qu'elle veut, à qui elle veut, et quand elle le veut. La justice pour elle, n'est qu'une notion abstraite, elle n'y croit pas. Pour y croire, il faudrait faire confiance aux classes les plus élevées, Asteria ne commettra jamais l'erreur de faire confiance à quelqu'un d'autre qu'elle-même. Si elle veut justice, elle va la chercher toute seule. Le bon, le mal? Qu'est-ce que ça apporte? Si les autres refusent de frapper quelqu'un dans le dos, parce que ce n'est pas honorable, libre à eux de le faire. Asteria elle, ne s'embarrasse pas de ces principes. Elle vit peut-être égoïstement, en se servant elle-même avant de donner aux autres, elle a très peu de scrupules, après tout, c'est une voleuse. Elle survit plus qu'elle ne vit alors autant faire de son maximum pour s'assurer un futur calme. Asteria ferme les yeux sur ce qu'il se passe autour d'elle, tant qu'elle n'est pas impliquée, cela ne la concerne pas. Il est néanmoins très facile d'acheter la jeune femme, quelques piècettes suffisent. Elle n'est pas quelqu'un en qui on peut se fier et elle en a parfaitement confiance. Avec elle, les secrets sont très mal gardés. La seule et unique règle qu'elle suit, en tant que membre des Maraudeurs, et qu'elle ne vole ni aux siens, ni aux pauvres.
Allégeance : Ce qu'il ce passe dans la cour des grands comme Asteria aime à les appeler, ne la concerne en rien. Elle se fiche de ce qu'ils font, pour qui ils combattent, elle les méprise, les jalouse. Tant pis pour eux si certaines tombent et d'autres s'élèvent, c'est ainsi qu'est la vie. Son allégeance ne va à personne, si ce n'est à elle avant tout. Néanmoins, la jeune femme ne rechigne pas à donner quelques informations pouvant être utile en échange d'un paiement. Son allégeance peut s'acheter momentanément, mais elle restera toujours superficielle.
Jeux du passéAsteria vit le jour dans les plus bas quartiers de la ville de Sade, de l'île portant le même nom. Sa mère était une prostituée comme tant d'autres, mais qui n'avait malheureusement pas réussi à se débarrasser de l'enfant qui la gênait. Bon gré, mal gré, elle avait attendu neuf mois la délivrance, qui lui permettrait de reprendre son travail, et de gagner plus d'argent encore en vendant son enfant. Heureusement pour elle, l'enfant qui naquit un jour du mois d'avril fut une fille. Vendue à une maison close, l'enfant rapporterait de l'argent plus tard. C'était un investissement à faire. Une mère maquerelle lui acheta l'enfant pour quelques pièces, et ainsi la mère d'Asteria disparut de sa vie quelques jours à peine après la lui avoir donné. L'enfant fut confiée à un orphelinat, qui serait chargé de l'élever pendant ses premières années, elle rejoindrait ensuite la maison close pour servir les prostituées, et apprendre ce qui serait son futur métier. Ses jeunes années se déroulèrent plutôt bien. Asteria, qui fut nommée ainsi par la gérante de l'orphelinat était une enfant joyeuse et enjouée. Joyeuse était d'ailleurs le surnom qu'on lui donnait. Ses cheveux de feu étaient connus, et partout où elle allait, on la reconnaissait. Elle ne quittait jamais les bas-fonds de la ville, se contentant d'observer de loin les riches marchandises être acheminées là-bas, de l'autre côté de la mer. Asteria n'aimait pas Sade, elle n'aimait pas être prise entre l'étau de la mer, grande et impétueuse, et la masse verdoyante et dangereuse de la jungle dans laquelle vivait des espèces dangereuses. Jamais elle ne s'y était aventurée. C'était interdit. Et pourtant, elle savait que si jamais elle cédait à la curiosité, elle en reviendrait. C'est également durant ses jeunes années qu'elle commença à voler. Elle évitait de le faire, car avec ses cheveux, elle était facilement reconnaissable, même quand elle essayait tant bien que mal de les camoufler. Elle avait interdiction de les couper, la seule fois où elle avait coupé quelques longues mèches, elle s'était fait battre comme un plâtre par la mégère qui tenait l'orphelinat. Elle était une marchandise, il ne fallait pas l'oublier. Et ses cheveux, assez beaux, étaient un avantage dont elle tirerait parti plus tard. Ou plutôt, dont d'autres tireraient partis.
A huit ans, elle fut considérée comme étant assez âgée pour rejoindre la maison close par laquelle elle avait été achetée enfant. Les derniers remparts, déjà faibles, de son innocence, se brisèrent alors. Asteria était une fille de la rue, qui luttait pour survivre, l'orphelinat n'avait été qu'un maigre refuge durant les hivers ou le mauvais temps. La plupart du temps, elle avait été seule. Elle détesta être enfermée, elle détesta travailler et servir ces femmes qui la regardaient en ricanant et qui lui tirait les cheveux. C'était humiliant. Asteria savait qu'elle n'avait nul droit de se plaindre, ni même de se révolter, et elle ne rêvait pas à une vie meilleure, elle prenait ce qu'on lui offrait, elle était prête à travailler du moment qu'elle survivait. C'était ainsi, et cela serait toujours ainsi. Mais la fillette savait que servir dans cette maison n'était pas son destin. Un jour, quelqu'un viendrait, et l’emmènerait loin. Très loin. De l'autre côté de la mer, vers ces terres inconnues. Alors Asteria prit son mal en patience, continua de servir, et commença un apprentissage quelconque. Elle fut obligée d'apprendre à parler correctement, car la mère maquerelle disait que ses plus riches clients n'aimeraient pas qu'une fille de joie parle comme telle. Il fallait faire semblant d'être plus. Asteria attendit. Les années passèrent. Fort heureusement, son corps semblait décider à ne pas faire d'elle une femme, elle restait désespérément petite, et plate. Un mauvais investissement en somme. Cela mettait la patronne hors d'elle, et cela ravissait Asteria. Elle savait qu'à l'horizon, un navire approchait, et c'était grâce à ce navire, et à un homme qui s'y trouvait, qu'elle allait pouvoir s'échapper. Et le temps filait, elle le sentait bien, car le jour où elle deviendrait une femme approchait à grand pas, et Asteria ne pouvait se permettre de rester ici lorsque cela adviendrait. Elle méprisait trop ces femmes qui se vendaient, heure après heure, à des hommes différents, pour faire la même chose. Elle avait confiance en elle, et en les rares choses qu'elle avait pu percevoir. Ce n'était pas son destin.
Elle approchait de sa quatorzième année lorsqu'il rentra dans le bordel. Grand, large d'épaule, un véritable géant. Ses vêtements ne payaient pas de mines, crasseux, et pourtant la qualité se devinait. Était-ce un marchand ? Un pirate ? Asteria n'était destinée qu'à le savoir plus tard. La mère maquerelle se fit douce avec lui, mielleuse, lui promettant ses meilleures filles, qu'elle lui donna pour qu'il passe un bon temps. Il y passa une nuit entière. Le lendemain, alors qu'il s'en allait, Asteria le suivit. Silencieuse et agile, il se retourna plusieurs fois, son instinct lui murmurant qu'il était suivi mais jamais il ne la remarqua. La jeune fille, elle, était heureuse, non seulement de s'être échappée aussi aisément du bordel, mais parce qu'elle savait que cet homme l'amènerait de l'autre côté. Il y était destiné. Et de l'autre côté, une nouvelle vie l'attendait. Son navire était au port. C'était un navire marchand mais Asteria avait trop longtemps vécu dans les bas-fonds pour savoir qu'il ne transportait pas que des choses légales. Habituée depuis longtemps à passer inaperçue, elle se glissa dans la cale, où elle serait découverte. Mais elle n'avait pas peur. Il serait sans aucun doute furieux, mais il ne lui ferait aucun mal. Personne ne lui ferait mal.
« Qu'est-ce que tu fais là ? » gronda une voix qui la réveilla. Le bateau tanguait, Sade devait être loin à présent. Asteria leva les yeux vers le géant et fut toute intimidée pour la première fois de sa vie, mais elle trouva néanmoins le courage de répondre « Je vous attendais. » et ce fut avec plaisir qu'elle vit qu'elle l'avait décontenancé. « Tu n'as pas le droit de monter à bord petite. » « Déjà, je ne m'appelle pas petite, ensuite, je sais très bien que je n'ai pas le droit, mais je sais aussi que là où vous allez, j'irai aussi. » « Et comment ça ? » fit-il, amusé malgré lui. Asteria inclina la tête sur son épaule, le fixant droit dans les yeux, et d'un murmure elle lâcha « Je l'ai vu. »
Son nom était Ewen. Il se décrivait comme étant un aventurier, tantôt parcourant les terres, tantôt les mers. Il n'était pas marchand, mais pour le moment, il supervisait les marchandises car un noble l'avait payé pour le faire. Il allait à Ibenholt. Alors Asteria y allait aussi. Elle ignorait tout des terres où elle allait, alors Ewen lui raconta tout ce qu'il savait. Et il savait beaucoup de choses, ayant passé sa vie à voyager. Elle ne retint pas les noms des Dieux, difficilement celui des terres et des maisons régnantes. A vrai dire, Asteria n'attendait de lui qu'une chose : qu'il lui apprenne à lire, et à écrire. C'était beaucoup lui demander, mais elle savait qu'il s'était attaché à elle, et une fois en ville, elle pourrait toujours le rembourser avec quelques larcins. La connaissance, c'était le pouvoir. Et Asteria tenait vraiment à acquérir cette connaissance-ci. La lecture ne l'intéressait absolument pas, non. Elle voulait juste apprendre à communiquer. Son apprentissage fut long, notamment parce qu'il était dur de mettre la main sur du papier, mais le voyage dura longtemps. Ils accostèrent au sud, et durent remonter par les terres jusqu'au nord, à Ibenholt. Arrivés à destination, Ewen toucha l'argent qui lui était dû, et s'installa dans une petite maison avec Asteria, la faisant passer pour sa sœur aux yeux de tous. La jeune fille elle, s'était attaché bien malgré à elle à son protecteur, qu'elle considérait comme un grand frère. Une faiblesse qu'elle n'aurait jamais du avoir. Mais elle profitait de ce qu'il lui donnait, lui offrait, tant qu'elle le pouvait, car elle le savait, le destin d'Ewen était de voyager, de partir pour revenir. Et lorsqu'il partait, de longs mois, Asteria était seule. Alors, elle sortait dans les rues, et faisait la seule chose pour laquelle elle était douée. Voler.
Un jour de marché, alors que la foule était dense et les badauds se pressaient pour admirer les marchandises dispersées sur les échoppes, les bourses remplies, Asteria testait l'agilité de ses doigts en dérobant une bourse par-ci, une bourse par-là. Elle dérobait aux riches bourgeois. Sans jamais se faire prendre même si elle était passée plusieurs fois très très près de se faire arrêté. Ce jour ne changea pas sa vie, non, il lui offrit une infinité de possibilité. Alors qu'elle déroba une bourse, des bras la tirèrent dans un coin sombre, une ruelle adjacente au marché. Déjà prête à se défendre, la jeune fille avait sorti son poignard et menaçait son agresseur. Un bel homme, fin et élancé, aux cheveux noirs et aux yeux d'un bleu glacial mais rieurs. « Dit-moi jeune fille, as-tu déjà entendu parler des Maraudeurs ? » lui demanda t-il en croisant les bras et en la fixant droit dans les yeux.
Jeux du réelPseudonyme/Prénom : castamere rains. Âge : secret. Localisation : devant mon écran. RP : environ 800 quand j'ai la flemme, mais parfois je peux aller jusqu'à 3000 quand je suis très inspirée (je sais, ça fait peur) Occupation: t'es trop curieux toi hein? Le mot qui vous décrit le mieux: krkr timide. Comment avez-vous découvert Frostfall ?: par le projet. Commentaire/Suggestion ?: le forum est franchement super beau, j'ai mis longtemps à arriver mais je voulais faire un bon petit perso et prendre le temps de lire toutes les annexes (et de les comprendre 8D) © Quantum Mechanics |
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