Type d'Éphémère : Incarné Groupe : Éphémères (Fille de Septentrion).Race : Humaine Mois de naissance : Janvier Âge :   Vingt-deux ans Occupation : Servante au palais Jernvugge Statut civil : Jouvencelle célibataire Statut social : Noble issue de la petite bourgeoisie du Nord Lieu d'origine : Forêt d'Iben Allégeance : La couronne, secrètement Jora Ebonhand

℘ Originaires de la vénérable Forêt d'Iben, résidents des terres du Nord depuis des générations, les Vallière sont les bourgmestres d'une petite localité paisible répondant au nom d'Aprefond. Petits bourgeois ils vivent du commerce des denrées offertes par la brumeuse pinède septentrionale. Morgana est l'unique enfant de la parentèle actuelle, et soumise au désir d'ascension de ses parents, fût envoyée, à la sortie de l'adolescence, découvrir le faste de la vie de château chez leur souverain, Sa Majesté Hulgard Ebonhand, seigneur d'Ibenholt et du royaume.

℘ Bien que noble, mais de trop basse naissance, la jeune Morgana ne pût profiter d'une place de choix à Jernvugge et fût contrainte d'y officier comme servante des grandes gens résidant au palais. D'abord réticente à vivre ce quotidien de labeur, dans l'ombre de la vraie noblesse, elle accepta pourtant cette destiné dédiée au service d'autrui, et y trouva même un certain intérêt. Petite souris gambadant dans les galeries d'une caverne gigantesque, elle apprit à connaître chacun des recoins, passages, fît de cette demeure sa seconde maison. Assistant les dames quant à leur toilette, servant les hommes, conseillers et invités lors de banquets ou audiences, elle s'initiait doucement à l'art subtil de l'espionnage et bientôt, ces éminences dont elle partageait le secret, les fardeaux, les mots que l'on ne pouvait clamer en public, se servirent de sa discrétion pour leur propre compte.  

℘ Ainsi Morgana assista, impuissante, à la montée des murmures puis à la trahison de Jorkell Ravncrone, son coup d'éclat afin de prendre possession du Trône de Jais. Fidèle à la Maison Ebonhand depuis sa naissance, et encore plus après avoir servi de sa personne la dynastie, ce changement brutal dans ces habitudes et surtout le sort tragique de l'héritière, la princesse Jora mirent à mal le zèle et l'impeccable besogne de la jeune fille. Pourtant, comme tous les spectateurs de ce théâtre de marionnettes, elle fût contrainte de ployer le genou et de faire serment d'allégeance au patriarche freux. Les partisans de la cause de l'altesse déchue étaient nombreux à Ibenholt et tous taisaient en leur cœur meurtri les contestations qu'ils auraient voulu cracher à la figure de cette royauté de parjure.

℘ S'adaptant aux nouveaux seigneurs du castel, voyant venir nombre d'autres corbeaux, les entendant coasser perchés aux confins du monde lorgnant Middholt de leurs prunelles d'ébène, Morgana se promit de toujours garder la foi en la véritable dignitaire de ce trône dont tous se disputent l'inconfortable assise, et d'agir en conséquence afin que la damoiselle, à qui la fatalité n'a pas laissé sa chance, de conquérir son dû. Femme des ténèbres, menteuse au grand jour, agissant dans la confidence, Morgana Vallière se veut comme un soutien pour la pauvre prisonnière des serres du rapace.

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Irinwe

Servant depuis longtemps au Palais, Morgana a vu l'arrivée de l'elfe en ces terres Nordiques, et tout aussi surprenante que cette rencontre, elle s'est habituée à la présence constante de l'Elfe auprès de Jora. La princesse étant difficile voir impossible à approcher comme le serait n'importe quel hôte de marque, la préceptrice est une interlocutrice privilégiée lui permettant de quérir des nouvelles de l'héritière.

   

Jora Ebonhand

Morgana a vu l'oiseau se faire capturer et mettre en cage, mais incarnant la paix passée du royaume, et surtout son avenir, elle porte en Jora, l'enfant devenue femme, retenue prisonnière dans sa propre demeure, une foi et un espoir sans faille, prête à tout pour la servir et la sortir de ce joug infernal, la dame de chambre veille à ne pas éveiller les soupçons sur son allégeance malvenue et cherche à éviter la demoiselle afin de continuer en silence ses agissements dévoués.