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 (f) ENÉLIANNE EBONMERE ℘ Valar Morghulis. (libre)

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Dralvur Snowhelm

Ours cendré d'Ibenholt

Dralvur Snowhelm
Ours cendré d'Ibenholt
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MessageSujet: (f) ENÉLIANNE EBONMERE ℘ Valar Morghulis. (libre)   (f) ENÉLIANNE EBONMERE ℘ Valar Morghulis. (libre) EmptyJeu 8 Mai - 17:00



Enélianne Ebonmere

Incarnée par Rebecca Ferguson



Informations

Groupe : Fille du Septentrion. Race : Humaine. Mois de naissance : Décembre. Âge : Trente-deux ans. Occupation : Milady séditieuse et mère aimante. Statut civil : Veuve. Statut social : Noble. Lieu d'origine : Askevale. Allégeance : Jora Ebonhand, mais à tendance neutre.

Biographie

Elle naît cadette. Et de ce titre, elle en maudira longtemps les dieux. Jeune nymphette cristallisée de grâce, la langue perchée comme le chant d’un rossignol et l’allure déjà fort altière pour son jeune âge, elle n’en reste pas moins de longues années la douce silhouette submergée par l’ombre de sa sœur ainée. Toutes deux diamétralement opposées, autant par leurs caractères respectifs que par leurs crins et gemmes, Enélianne et Léanalda forment à elles seules les héritières de la branche secondaire des Ebonmere. Elles s’aiment, s’adorent, se portent l’une et l’autre avec secours et réconfort lorsqu’il le faut, liesse et enthousiasme lorsque c’est de bon ton, et ne manquent jamais, dans leur prime jeunesse, de partager leur euphorie juvénile. Léanalda, plus âgée de huit printemps, est alors une belle donzelle que sa cascade de jais rend plus pâle et plus austère que sa benjamine, Enélianne, saupoudrée, elle, d’une chevelure flavescente. L’on croirait côtoyer le Jour et la Nuit, se plait à dire leur père que ce paradoxe fascine avec douceur. L’une fait preuve d’un grand et beau caractère ; aussi franche que le givre, aussi hardie que l'aube et aussi passionnée que le tonnerre. L’autre, plus jeune et donc moins faite, ne se trouve qu’à récolter un tempérament velouté, chaste et discret, que son allure d’oisillon tout juste plumé corrobore et affermit. Ainsi est-elle manufacturée, pense la blondinette, et, de longues années durant, ce portrait la satisfait.

Jusqu’au jour où la Nuit trouve son firmament. Et ce dôme est fait de chair, d’os, et d’un regard qui la briserait d’ivresse. Béni d’un illustre patronyme, forgé des entrailles mêmes des montagnes de Solvkant et chevalier jusque dans sa bienséance, il fait vite fondre les sœurs dont il ne cueille toutefois qu’une seule main : celle de Léanalda. Tombé fou amoureux de la ténébreuse, il paraît s’aveugler d’œillères face à la clarté d’Enélianne que la jouvence rend moins audacieuse et sensiblement pusillanime. Que faire ? Que dire ? Il n’a d’yeux que pour l’ainée. Éperdue de chagrin lorsque les noces sont réalisées, la douce enfant s’emmure dans une amère asthénie que tous prennent pour un état souffreteux. Et cet état dure et perdure. Cinq longues années cloitrée entre les murs du château, sortant peu, parlant peu, oubliée par son astre jumeau dont elle se dérobe à chaque heure de la journée. Mais le soleil n’est pas l’être cher à qui elle pense, non, elle envoie toute ses pensées à son adorée Léanalda partie loin dans le castel de son époux, et plus encore audit bellâtre pour qui son cœur ne cesse d’expier. Las de la voir ainsi recluse, son père tente de la sabouler maladroitement en lui présentant nombre de prétendants. En âge de se marier, elle refuse toutefois chacun de ses courtisans, rendue aigre par son âme désenchantée et indocile par l’iniquité du destin.

On la force pourtant, à l’aube de ses vingt-cinq ans, à marier un jeune fils de banneret dont l’union satisfait les deux patriarches. Ce sont des épousailles convenables, mais elle hurle en son sein d’être ainsi marchandée, ainsi abominée, pour des noces dont elle n’a jamais donné aucun accord. Elle se souvient du mariage de Léanalda. Elle se souvient de son sourire, de ses éclats et de son bonheur. Rien, en ce jour d’union, ne peut être comparable à pareille joie.

Sa vie devient austère. Plate. Seuls ses enfants, trois filles à l’identique crin de blé, parviennent à l’animer d’une preste lueur. Mais si son cœur se tait pour de bon, son esprit, lui, rutile à foison. Elle apprend la prestidigitation des mots pour s’en faire des armes. Elle apprend que ses rondeurs de femme peuvent lui ouvrir nombre de portes, à commencer par la trésorerie de son époux. Bien peu fortuné, mais suffisamment pour prendre possession entière de l’héritage en spoliant belles-sœurs et beaux-frères de tout patrimoine. Mais Virginien reste un obstacle, et aussi peu homme de guerre qu’homme d’exploits, elle le sent rester à ses côtés pour de longues décennies encore, sage et discret, avec sa petite taille et son galbe aussi fin que celui d’une dame. L’âme jadis si pure et vertueuse d’Enélianne se dépouille en amertume et sombre opiniâtreté, décidant au fil des solstices qu’elle ne peut plus vivre ainsi. S’il lui faut être punie à vie, elle préfère encore l’être seule, ses filles pour toute compagnie.
Elle l’empoisonne alors. Son époux, son soi-disant aimé. C’est lent, laborieux, mais jour après jour, dans ses breuvages, se met-elle à tremper une darne de plante toxique. C’est triste, se dit-elle, car il n’est ni mauvais, ni infâme, ni même hideux. Il n’est qu’un doux être fracturé par la noirceur de sa femme, ce Jour envenimé de nuages gras et de pluies torrentielles. Tombant peu à peu malade, le teint pâle et les yeux rouges, il trépasse trois mois plus tard, laissant derrière lui une veuve, ses trois enfants, le domaine familial, et son lourd pécule.

Mais la belle-famille ne l’entend pas ainsi. Recouvrant par d’habiles tours politiques et administratifs la quasi totalité de l’héritage incombé à Enélianne et ses filles, elle laisse à la jeune-femme dépossédée la demeure de Virginien pour tout douaire. Abattue par sa défaite, la vestale mordorée croule et pleure dans l’écrin de ses paumes. Mais sa bataille est loin d’être terminée.

Il lui reste un espoir. Pas le seul, c’est un fait, mais celui vers lequel elle se tourne obstinément. Malgré tous ses efforts pour l’avoir relégué aux oubliettes, malgré tous ses efforts pour l’avoir maudit, lui et Léanalda, il reste la seule figure venant jasper sa mer d’huile de reflets apaisants. Et elle trouve la résolution suffisante ce jour où il fait parler de lui à la cour de Jernvugge en tant que Conseiller Diplomatique de l’Usurpateur. Elle le sait veuf depuis de longues années – et seule, elle a pleuré sa sœur –, père d’un défunt fils et d’un second encore, mais elle n’aurait jamais imaginé le droit et fier lord se détourner des Ebonhand. Bien qu’elle-même, fort peu avertie par les partis et se gardant bien de prendre part à quelconques castes, serait la dernière à juger le ser. Elle devine là une stratégie politique, car si les arcanes du pouvoir ne lui ont que trop peu été révélées tout au long de sa vie, son esprit vif et sagace lui octroie un brin de lucidité que d’aucuns semblent avoir perdus. Elle entend des Ebonmere cracher avec zèle sur le patriarche, d’autres partisans encore, maudire cette bévue.
Et que lui importe, à elle ? Car tout ce qu’elle veut ne réside pas en la loyauté de cet homme. Non. Elle ne désire que ses biens et ses titres, et, plus encore, conquérir ce cœur dorénavant seul. Et ne le garder que pour elle-même, comme il en aurait dû être, jadis.

Ses nymphettes laissées aux soins de leur nourrice et des quelques rares domestiques, la voici arrivée depuis peu à Ibenholt avec pour seul desideratum mander audience au seigneur Snowhelm. Et si la cité peut en affliger certains et en préoccuper d’autres, lady Enélianne paraît se faire aux mœurs de la cour tel que le soleil se complait dans les cieux.

NOTA BENE.
ϟ Elle n’est pas née à Askevale même. Les deux sœurs sont venues au monde comme leurs ancêtres avant elles : dans le castel familial situé, lui, en dehors de la ville, dans son fief.
ϟ Son époux, Virginien, est décédé il y a de cela quelques mois à peine. Si la belle-famille s’est emparée de l’héritage dudit mari, c’est par simple vendetta ; ils n’ont jamais portés Enélianne dans leurs cœurs, plus encore en apprenant qu’elle détournait leur propre héritage familial au profit d’elle et de ses filles. N’ayant aucun fils pour prendre la succession, elle n’a eu d’autre choix que de se ployer à la revanche, seule contre tous.
ϟ Si sa belle-famille l’a évidemment accusée du meurtre de Virginien, aucune autorité n’a pu corroborer pareilles accusations. Elle est donc lavée de tous soupçons, bien que sa notoriété soit quelque peu entachée par les calomnies de la parentèle.
ϟ Ses filles ont respectivement sept, cinq et trois ans. Vous êtes libre de les nommer comme bon vous semble, et de développer leur lien maternel ainsi que leurs caractères ; gardez toutefois en tête qu’elles doivent être blondes.
ϟ Sa demeure, le château de feu son mari, se trouve près de Sorhelm, sur les rivages de la Baie des Ancêtres. C’est un castel où il fait bon vivre et dont elle ne se séparerait pour rien au monde, outre l’unique valeur qu’il représente quant à sa dorénavant maigre fortune.


Relations


Dralvur Snowhelm

Que de torrents dans son cœur, que de flots dans ses affects lorsqu’elle pense au lord. Connu il y a plus d’une décennie, et jamais plus oublié, il a longtemps été le surin valsant dans ses entrailles tant le savoir uni à sa sœur Léanalda l’anéantissait. Si l’amertume, le regret et le chagrin ont pu, tout au long de ces années, blesser l’âme d’Enélianne, elle ne put se résoudre à damner l’heureux mariage que fut celui de Dralvur et de son aimée, jusqu’à ce que la mort les ait séparés. Naguère, penser ne serait-ce qu’à lui rendre visite lui aurait infligé nausées et tourments, creusant ainsi un profond gouffre entre elle et le ser qui aurait pourtant bien eu besoin de réconfort et de soutien. Mais aujourd’hui, la rivière s’est écoulée et, avec elle, l’âpreté de la madone au crin doré. Persuadée de pouvoir gravir la montagne qu’est Dralvur Snowhelm et en envoûter les cimes acérées, elle est plus que jamais décidée à reprendre là où elle s’est arrêtée, il y a plus de dix ans. Gagner ses sentiments, recouvrer son estime, et devenir la nouvelle épouse du lord, permettant à elle-même et ses filles d’acquérir la protection d’un mari, père et seigneur. Et pour ce faire, elle est prête à bien des tricheries.

Leogran Snowhelm

Il ne la connaît que trop peu. Cette tante, il ne l’a aperçue qu’au travers des récits de sa mère, narrant l’enfance qu’elle avait eue avec sa sœur comme d’une aubade à la gaieté. Mais de chair et d’os, jamais il ne l’a vue. Il la sait désormais veuve, mère de trois petites filles et partie en quête vers le nord. Pourquoi ? Pour qui ? On lui a rapporté des rumeurs et ragots qui ne lui plaisant qu’à moitié ; sa tante aurait pour desideratum de rencontrer son père. Inconnue et étrangère avant d’être une figure de parenté, il craint que la belle n’aille réclamer au patriarche Snowhelm et beau-frère de la sylphide une quelconque aide financière. Sans toutefois se douter de la profondeur abyssale des réelles ambitions d’Enélianne. Pourtant, si chacun venaient enfin à faire connaissance, un étrange dénouement pourrait avoir raison de la cohérence. Bien que diamétralement opposée au physique de feu sa sœur, lady Ebonmere pourrait inévitablement rappeler la douceur maternelle manquant tant à Leogran et, de fait, réussir à dompter le fougueux adonis pour en faire un allié. De cœur ou de manœuvre, les dieux seuls le savent…

Sigrid

Les chemins antinomiques de ces deux femmes se sont croisés alors que lady Enélianne faisait route vers le nord, en direction de la cité d’Ibenholt. Flanquée de ses quelques gens et domestiques, ils furent toutefois attaqués par une troupe de scélérats affamés par la cupidité. Incapables de se défendre convenablement face aux lames adverses, la dame et ses quidams auraient rapidement trépassés si une silhouette à la crinière de jais et aux peintures de guerre ne s’était guère interposée. Frappant comme l’on danse et hurlant comme l’on chante, la guerrière s’est alors débarrassée des brigands avec une hargne qu’Enélianne n’avait jusqu’alors jamais vu, plus encore chez le sexe féminin. Envoûtée par l’amazone, admirative et des plus obligée, elle se sentit de lui offrir la chevalière de son défunt mari pour récompense à la bravoure de la sauvageonne. Inspirée par les faits d’armes d’une telle femme, elle promit aux dieux de prendre exemple sur ce parangon combattif, si ce n’est en usant des poignards et épées, au moins du verbe.


Précisions

Avatar : Négociable. Suggestions d'avatars : I dunno. Tant que ça reste une blonde aux airs de vénus et tournant autour des trente-deux ans, tout est possible. Niveau RP exigé : Très bon. Présence exigée : Régulière.

© Quantum Mechanics


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MessageSujet: Re: (f) ENÉLIANNE EBONMERE ℘ Valar Morghulis. (libre)   (f) ENÉLIANNE EBONMERE ℘ Valar Morghulis. (libre) EmptyJeu 8 Mai - 17:00

Fiche ©️ Quantum Mechanics



Hey there ! Hello ! 
Tout d’abord, soyons courtois, merci de vous être intéressé au scenario de cette vénusté. :3 
Ce petit aparté n’assombrira en rien votre envie, je l’espère, mais je me devais d’apporter quelques autres précisions que j’estime importantes. J’aimerais commencer par Enélianne en tant que personnage ; je n’aime guère le manichéisme, aussi, vous vous en doutez, j’aimerais que son potentiel acquéreur joue sur les nuances de cette femme, que la vie et les sentiments n’ont guère gâtée. Elle n’est pas une pleutre petite bonne-femme, et elle est encore moins dotée d’un caractère magmatique. Réfléchie, voire manipulatrice, elle a appris à jongler avec les opportunités pour consolider sa voie. Il n’est donc pas rare, quand bien même elle soit douce, aimante et digne, de la voir user avec sang-froid de subtiles duperies. C’est ce que l’on appelle une tâche d’encre sur la toile, une fêlure qui la rend humaine et, donc, dangereuse. Du reste, je vous rassure, je n’ai pas non plus une image über structurée de la dame, donc, tant que vous ne partez pas dans les extrêmes (surtout celui de la niaiserie Razz), et que vous gardez en tête l’éclaircissement ci-dessus, vous aurez mon aval complet. Je pars du principe que, une fois détenu, le scenarii appartient à son joueur (après une courte période d’essai, cela s’entend. XD)
Ensuite, le niveau. Je suis exigeant et je l’assume. Wink Autant le quota de mots m’importe peu, autant le reste (syntaxe, orthographe, conjugaison, and so on) est capital. Ne vous sentez pas impressionné par une telle mise en garde, mais je préfère trancher net maintenant, que pendant la validation de fiche.
La présence régulière n’exige absolument pas de passer tous les jours, Seigneur non ! On a tous une vie, hein, même les plus geekos d’entre nous. Applaudissement Mais c’est toujours plus agréable de rôler avec quelqu’un d’intégré au forum (même modestement) et qui montre le bout de son nez. Quant au débit de réponse, tant que ça ne dépasse pas le mois (et encore, je suis gentil), ça me va. Mais je préfère encore que l’on me dise " désolé, mais j’ai un IRL chargé ces temps-ci, reportons notre topic " plutôt que de laisser moisir le bambin dans sa couche sale. C’est de l’ordre du respect pour son partenaire.
Et enfin… ce sera tout. Danser victoire Si tout ce laïus ne vous a pas dépité c’est que c’est un bingo, comme dirait l’autre. Arrogant Alors si vous correspondez aux critères énumérés (fuck, j’ai l’impression d’être sur Meetic Arrow), n’hésitez surtout pas à vous lancer ! Les préliminaires peuvent paraître rudes, mais bon, c’est fait exprès. Une fois l’examen passé, je suis une vraie crème. Pervers 

(Contactez moi par MP si votre dévolu tombe sur Enélianne, que nous puissions discuter au préalable, ne serait-ce que par politesse, je vous en remercie !)


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