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 ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître.

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ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître. Empty
MessageSujet: ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître.   ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître. EmptyVen 2 Mai - 19:20



Antargh Skyler




 

Jeux des apparences

Que la grâce des dieux t'accompagne Leor « Antargh » Skyler, Fils du Levant. Que leur clémence te préserve des complots et de la périlleuse valse des poignards, toi qui a déjà affronté près de quarante-cinq hivers et s'en est sorti indemne. Que tu sois pirate, mercenaire, esclave depuis la désertion des sentinelles d'Alfeynheim ou simple vagabond, sache que c'est d'un œil intrigué que te jaugent les rois et les reines de jadis, passant tes jours au fil d'une rapière qu'on appelle Jugement. Puissent les augures du mois de mai t'apporter prospérité et bonne fortune et puissent tes congénères de Askevale t'apporter leur appui et leur soutien dans les intempéries. Souhaite que ton statut de bâtard et d'esclave t'empêche de glisser dans le gouffre de l'oubli et puisse ton cœur éperdu de mariage trouver libération dans les neiges des Terres du Nord. Bienvenue au Cimetière des dieux, bienvenue sur Middholt, bienvenue sur l'échiquier...

Jeux des ambitions

Moralité : De toute la vie qu'il a menée jusqu'à son esclavage, d'aucuns diraient d'Antargh qui n'a pas plus d'honneur que de noblesse. L'on dirait encore du bâtard Dragonfall qu'il est des hommes les plus personnels de Middholt et qu'il s'est plu à régner, dépassant sa naissance, par des voies de violences, de pillages et de meurtres. Mais c'est encore trop peu de parler tantôt du pirate, tantôt du mercenaire : Antargh – Leor - fût un enfant contenu et malléable, auquel l'on apprit, peu doucement, que le courage ne connaît pas la moindre récompense lorsque l'on naît Skyler. On le prit donc à profaner des lieux sacrés, tout en étant constamment d'une piété incroyable. On le surprit encore à encenser, prier, Veloth, le matin, pour briser ses idoles, le soir. Et sans cesse de meurtrir le meilleur qu'il lui fût donné.
L'esclavage fût tout ce qu'il tint en horreur. Un homme sans droit. Sans âme. Aussi en fût-il fait de son malheur, lorsque son frère l'y condamna plutôt que de le réserver à la mort. Et c'est ainsi que la plupart de ses communs découvrit, non sans stupeur, non sans effroi, qu'il était encore d'une révérence toute spontanée et d'une servilité abjecte. Et qu'il était aussi d'une loyauté vaillante, allant jusqu'à l'obscène. Que s'il ne pris pas les armes pour défendre Askevale, on ne le trouva pas non plus à s'enfuir.
Et cependant, esclave d'Ibenholt depuis, les murs de sa cité le verront bientôt revenir. Agir contre elle. Sans s'émouvoir. Et sans s'imaginer lutter pour un autre que lui. Car c'est assez, bien sûr. Tant d'années, trop d'années, sans retrouver sa femme. Sans plus quitter Dragekastell. Sans plus être libre. Libre. Antargh dirait alors, et cela pour le résumer, que cette liberté vaut bien que la morale s'éteigne, et cela pour toujours.

Allégeance : On ne l'a vu prononcer qu'un seul vœu d'allégeance, et c'était pour sa femme, au jour de leur mariage. Et nul ne le verra plus loyal qu'à Savia, celle qui l'a choisi, lui. On ne le verra d'ailleurs loyal qu'à elle seule. C'est assez d'être esclave sans devoir être vassal, en sus. Antargh n'a promis allégeance à aucun seigneur de Middholt, et c'est encore une chose dont il se félicite. Il ne s'y compromettrait jamais, quand même sa vie en dépendrait. Ce qu'il a déjà plusieurs fois démontré. Et c'est certainement son attachement à demeurer libre de l'obéissance comme de la protection de plus puissants qui l'a conduit dans l'antre où il se trouve, depuis. Que lui importe, d'ailleurs : les maîtres changent, l'esclave demeure.


Jeux du passé

On pleure dans les geôles d'Askevale. C'est un garçon. C'est le bâtard d'un roi. On pleure dans les geôles d'Askevale. C'est Leor. L'enfant né dans la crasse et dans la puanteur. Celui qu'on appellera Antargh. Celui qui vit le jour dans les tréfonds, et que la servitude éreinta dès le ventre, éreinta pour toujours.


L'homme est né libre,
et partout il est dans les fers.

Elle est maigre, elle est crasse, la femme qui se prosterne aux pieds du trône de Fer-Dragon. Elle est si voûtée, les lèvres si pressées de baiser le métal, que les os saillent et menacent de rompre les haillons de son dos. Mais les idées de dignité n'effleurent pas sa conscience, ne caressent plus son âme ; elle est toute à la pitié qu'elle implore, qu'elle réclame, quand même ses genoux saignent, quand même le petit être se feutre contre son ventre, comme s'il pouvait s'y cacher. « Ce n'est rien, après tout, sanglote sa voix brisée. Personne n'en saurait rien. » La taille que son trône lui ravit, le Roi la reprend de cet air sombre que ses traits ont figé. L’humanité semble l'avoir déserté, tout en même temps que son courage, car c'est une inflexion, là, à la courbe du sourcil, qui lui donne un autre air, un air grave. Et, cependant, le temps de découvrir cet éclat rare de grande tristesse, sa voix puissante le convertit : « Je ne puis rien faire pour toi, dit-il. » Et c'est qu'il brise aussitôt la substance de cette femme pitoyable. Elle s'affaisse, elle s'effondre, et elle serre, tout à coup, et sa chair et son sang, tout au creux de ses bras. « Mais l'enfant, larmoie-t-elle. L'enfant ne peut-il vivre libre ? » De fins cheveux bruns se dégagent d'entre ses bras. C'est un petit garçon. Un garçon maigre, moins grand que ne l'exige son âge. Et pâle, aussi, de n'avoir jamais vu la lumière de sa vie. « N'est-on pas innocent, en Ashlands, d'être le bâtard d'une putain et d'un roi ? » Si ses pleurs redoublent, c'est que deux gardes ont accouru. Elle n'ignore pas son offense quand elle resserre l'étreinte autour du jeune Leor, mais son discours, tout emprunté de désobéissance, suffit à réveiller les douloureux souvenirs souverains. Le Roi lève la main droite, retient ses chiens à bonne distance. Puis il contemple ce théâtre qu'il abhorre, de ces deux êtres recroquevillés, dont l'un fût sa maîtresse, et l'autre fût son sang. « Ne le punis pas, supplie-t-elle. C'est assez, n'est-ce pas ?... cinq années. cinq années, cinq printemps, souffle-t-elle, comme au comble de l'horreur maternelle, dans les geôles de son père. » A chaque mot qu'elle prononce, la coupable se replie davantage. Qu'elle soit exécutée, que lui importe, mais il faut encore que l'enfant vive. Même un peu. « Libérez-le, mon Seigneur. C'est ma faute. Ma grande faute. » C'est alors que se produit comme une naissance. L'enfant éclot d'entre les bras, et s'étire quelque peu. Son front est bas, et ses yeux s'éclairent d'un bleu sombre. Il est là, couvert de terre, d'urine et de ces résidus qu'on ne trouve qu'au fond des geôles. Mais il peut voir le Roi. Et le Roi peur le voir en retour. « Ce n'est pas la sienne. » Elle se tait, un moment, et voit bien qu'il la jauge. Alors, et aux portes d'un discours qu'elle sent comme de sa chair et que des années ont passé à mûrir, elle déclame encore, la voix criante : « Et que vous importe sa naissance, mon seigneur. Vous avez des fils. Il ne vous succéderait jamais. Jamais... » La main du Roi s'est levée, et les deux gardes fondent sur les prisonniers. Ils s'emparent d'eux, par le cou ou le bras, et les entraînent vers les portes qui conduisent aux tréfonds de Dragekastell. « Pas l'enfant, clame le timbre souverain. Que l'enfant demeure là. » Le garçon et la mère sont arrachés l'un à l'autre, et la femme ravale les larmes de crainte que celles de joie lui inspirent. « Merci, mon seigneur, a-t-elle le temps de dire. Merci, mon seigneur, pleure-t-elle avant de disparaître. » De disparaître pour toujours.


Toi que j'appelais mon frère,
Comment peux-tu autant me haïr...

« C'est assez, déclame-t-il. C'est assez... » Le roi d'Askevale, Hareld Dragonfall, n'a pas encore vingt-deux ans que sa voix, elle, emprunte déjà aux siècles et millénaires. Sitôt qu'il prononce, c'est tout Dragekastell qui s'exécute. Les souffles se suspendent à sa seule volonté, et c'est le supplicié, mieux encore qu'aucun autre, qui patiente, l'horreur au ventre, les yeux exorbités. « N'ai-je pas été clément avec toi ? Au-delà des volontés de notre père, n'est-ce pas ? »  Le téméraire visse les lèvres, mais c'est aussi que le sang ruisselle dans sa bouche, et que sa gorge le brûle. « Je t'ai traité comme mon frère. Comme mon frère, Antargh, l'entends-tu ? » Il en est un qui se tient droit, les deux pieds ancrés dans le sol, et toute la richesse d'un royaume pour couvrir ses épaules. Il en est un autre, recroquevillé, plié, au milieu de ses chaînes. Et la bile coule de son menton. Un jeune homme. Un gamin. Et ces deux-là s'affrontent du regard, comme l'on jauge un ennemi que l'on connaît bien. Que l'on ne connaît que trop. « Ne t'ai-je pas bien traité ? » Antargh est si bien vautré dans son silence que son aîné s'agite, contourne murets et gardes, pour s'approcher de lui. La main empoigne le visage suintant, et les iris se choquent ainsi ; si violemment. « Ne t'ai-je pas traité comme mon frère ?  sifflent les lèvres du roi. » Il secoue encore le visage, celui qui le déteste, et celui qui enrage. Celui dont les lèvres muent, s'entrouvrent et déversent un venin acide : « Tu m'as traité comme un esclave. »  Tout aussitôt, Hareld le relâche. L'abandonne, même, aux coups qui pleuvent de nouveau sur lui. Ce n'est que du bois, mais le dos écorché, fragile, ploie comme du tissu sous la pierre. « Toi seul peux faire cesser tout ça, Antargh. Toi seul... »  On n'entend que les rugissements, ricoché contre les murs de la cour. « Tu devais mourir et notre père t'a laissé vivre. Puis je t'ai laissé vivre. Tu as été nourri, logé, et renommé. Tu as joui de privilèges qu'aucun autre bâtard n'a possédé. Que te faut-il encore ? »  Le supplice s'interrompt, puisque la main du roi s'élève. Un temps, Antargh s'imagine qu'il va le battre lui-même, mais il s'agenouille presque à son côté. « Je peux te pardonner tes offenses, tes désobéissances. Je peux encore te pardonner la profanation de la sépulture de mon père... »  C'est là qu'Antargh empoigne la manche de son aîné, l'attire à lui comme de forces survivantes. Et si les gardes se précipitent, Hareld les arrête avant l'heure : « Ne me pardonne rien,  murmure la bouche rieuse du bâtard. Ne me pardonne rien... car, sitôt libéré, j'irai recommencer. »

« Très bien,  soupire le roi – ce qu'il fait de cet air qu'Antargh connut, jadis, à leur père. Qu'on l'emmène, le saisit bientôt la garde de Dragekastell. » On emporte déjà le corps rompu du jeune homme, que les pieds abandonnent, sous le poids des souffrances et des lassitudes endurées. « En souvenir de l'affection que j'ai eu pour toi,  prononce solennellement Hareld, je ne te tuerai pas. Pas plus que je ne te rendrai à l'enfer où tu es né. »  On s'attarde un peu, mais le front est trop bas et les oreilles sont presque sourdes. « Qu'on le remette à des marchands des Îles Brûlées. Qu'il y demeure, tranche cette voix lointaine, et que tout Askevale apprenne qu'Antargh Skyler, tout bâtard qu'il soit de feu mon père, est banni de Middholt, est banni de cette cité et des autres. Je t'exile, ô mon frère,  hurle-t-il contre les murs du château. Et que Veloth ait pitié de ton âme. »


J'ose tout ce qui sied à un homme ;
Qui n'ose plus n'en est pas un.

La liste est lentement déroulée, et comme elle s'étend, s'étend encore, on s'impatiente, là, tout autour. L'assistance, bien que réduite, frémit un peu. C'est Hareld Dragonfall. Et c'est son frère, son demi frère – guère la meilleure moitié, Antargh Skyler enchaîné à ses pieds. « Piraterie, annonce solennellement le chambellan. Mercenariat, énumère-t-il encore. Faits de violences, de pillages et de meurtres exempts des conditions de guerre. Actes de sédition, de corruption, depuis la mer Australe jusqu'à l'Adamantine ; profanations de sépultures mortuaires... » Une main se lève depuis le trône : « N'as-tu donc pas changé ? intervient pesamment le Roi. » Leurs regards se heurtent comme si aucune année, pas la moindre, ne s'était écoulée entre eux. Ils sont des hommes, à présent, c'est certain, mais leurs iris demeurent mus de cette certitude, l'un à propos de l'autre, l'autre à propos de l'un, inébranlable, sempiternelle. « Puis-je ?...  annonce le chambellan, bordé de ce silence inique. » Et comme on l'y autorise d'un geste vague, de reprendre : « Brigandage aux abords des Falaises d'Okerkysten et des campagnes militaires sur la Forêt de Dagoth. » C'est un sourcil que le roi hausse, c'est d'un sourcil qu'il l'interroge : « C'était pour me distraire, dit le bâtard. » Et le sourire de s'effacer rien qu'à l'écoute du grognement souverain. « Mis aux fers sous l'empire de la maison Firebolt, poursuit le chambellan, et livré à la Tour des Sentinelles d'Alfeynheim. » « Tu es définitivement le bâtard le plus virulent de tout Middholt, prononce le Roi. Tu n'as donc pas changé. » « Et désertion, conclut le chambellan, que son soupir trahit comme la fin de tout. » On ne patiente plus, alentours. On attend à l'excès. « Les recommandations ? exige doucement Hareld Dragonfall. » « Les émissaires de Ravenhole ont fait savoir la volonté des conseillers du roi, répond le chambellan. » « Quelle est-elle ? » « La mise à mort, mon seigneur. » De tous les présents, il n'est qu'Antargh pour se redresser un peu mieux, jusqu'à se tenir droit. « Cependant, lit de nouveau le chambellan, la plupart de ses crimes les plus odieux ont été conclus en dehors de Middholt - même au-delà des Îles Brûlées. Dont les faits de... »  « Assez, l'interrompt-il aussitôt. C'est assez pour trancher, rétorque Hareld. » Et de se pencher sur l'ombre bâtarde de son frère : « Que mon père fût clément à ton égard, dit-il. Que fus-tu ingrat, en retour. » Et puisqu'Antargh attend, puisqu'il se tait, puisque toute l'assistance se tait, le roi d'Askevale ne peut que déclarer solennellement l'attendue sentence : « Je prononce pour ce jour, et pour tous ceux appelés à se lever et se coucher sur Askevale, ta servitude à la cité. » « Non, soufflent les lèvres d'Antargh, que les entrailles disloquent soudain depuis l'intérieur. » « Il te sera interdit de quitter Dragekastell, interdit de te marier, et tout mariage sera frappé d'annulation, interdit d'hériter et de faire succéder à ta suite. » « Non, clame déjà le bâtard, tu ne peux pas ! Fais-moi tuer ! » « Il te sera encore interdit d'être affranchi, par tout maître qui prétendrait te racheter. »  « Hareld ! Non ! » « Tu es désormais la propriété d'Askevale toute entière, refuse de s'interrompre le Roi. » « Pitié ! Tu ne peux pas ! gueule le bâtard. » « Et je prohibe à quiconque de te donner la mort sous peine d'être affligé d'un pareil châtiment. »  « Non ! attrape-t-on Antargh. Tue-moi ! Tue-moi plutôt ! Tue-moi ! » « ...qu'on l'emmène. »


Tu seras lâche et impuissant, résigné,  soumis, déprimant.
Insuffisant, pas adapté, spectateur dans le fossé.

Cette nuit, le Tombeau a la gueule grande ouverte. On n'espère pas s'en échapper, mais l'on s'abreuve tout de même de cet air frais, et pur, et surtout rare en ce bas-lieu. Ce n'est qu'un garde et un geôlier qui escortent un notable, mais leurs habits, leurs odeurs et leur âme ont un un goût de sublime rien que d'avoir vu le soleil ou la lune. Et si ça s'agite, tout autour, ça soupire également. On attend. On attend toujours, nichés dans l'antre d'Ibenholt. « Celui-là ?  lance l'apparent dignitaire. » « Banneret de banneret de Firebolt, qu'on lui répond. Presque aucune valeur. »  « Et celui-là ? désigne-t-il un autre. » « Redmane, consigne-t-on. Un inféodé persistant. Laissez-moi vous dire que sa famille ne demande pas après lui. »  « Et l'autre, là-bas ? » Le garde s'esclaffe, maintenant. « Aucune valeur,  dit-il. Un esclave. La peau marquée, du reste. » Le notable va pour s'en détourner qu'une voix au corps dissimulé en reprend le portrait : « Le frère bâtard d'Hareld Dragonfall, cependant. » Voilà qu'on le distingue bientôt. « Erinar Claw,  le présente le geôlier. » « Cousin pour le meilleur quart de la reine consort d'Ibenholt, conclut l'appelé. » Et s'il exécute une brève révérence, ce n'est que pour se moquer du dignitaire. « Un Skyler, donc ? reprend ce dernier sans sourciller. » « Moins que cela et mieux encore, sourit le Claw. Une valeur inestimable, en vérité. »  « Il est donc à vendre. » La façon dont le bâtard Clanfell a aussitôt de rire est inévitablement un outrage, mais nul ne paraît vouloir s'en émouvoir par ici. Personne ne s'émeut plus de rien, par ici. « Certes non, se maquille-t-il un air grave. Il reprend d'ailleurs bientôt la route des Ashlands. » « Vous l'y renvoyez donc ? »  Erinar Claw entrouvre ses lèvres moqueuses, déjà prêtes et si promptes à cracher l'insolence, mais un grognement l'en empêche, l'interrompt : « Faites-moi savoir, mes seigneurs, quand vous aurez fini de parler de quelqu'un en feignant qu'il est ou absent ou stupide. »  « Un bâtard, doublé d'un esclave, qui s'adresse à un noble sans que celui-ci ne l'y ait d'abord autorisé ? »  Le visage du bâtard des Clanfell se fend d'un sourire prodigieux, comme s'il était tout à fait fier de son prisonnier : « Vous voyez, ricane-t-il un peu. D'une valeur inestimable. »  A présent que l'assistance est toute à son mépris, le Claw s'approche d'Antargh et l'attrape par le revers de son vêtement - mince comme un fil. « Je vois que tes congénères t'ont admirablement abandonné leurs effets. »  Il le frappe à la poitrine, sans vraiment de violence, et cela toujours sous les yeux des trois autres. « Des qui survivent aussi longtemps que lui dans le Tombeau ne sont pas légion, mes amis. Il faut les arracher avec les dents, ces haillons. N'est-il pas admirable ! presse-t-il l'esclave de marcher devant lui. Et Dagoth qu'il est amusant ! » Après cela, l'on s'écarte volontiers du chemin que tracent les pas d'Antargh et, d'ailleurs, lui ne les regarde pas. « Et le front bas ! Et toutes ces manières ! On dit,  se prend-t-il à raconter, comme à voix basse, comme d'une confidence grotesque, que tout de même réduit en servitude par la main de son propre frère, le roi Hareld Dragonfall d'Askevale, ce maudit animal pouvait encore tenir une lame à portée de la gorge souveraine sans jamais y faire couler un filet de sang ! Ah,  s'exclame-t-il encore, tu vas manquer à mon amusement, bâtard ! » Et de le presser davantage vers les lueurs extérieures, et promises. « Mais, pour l'instant,  s'afflige-t-il de cet éternel ton comédien, et stérile, il est quelqu'un qui veut te rencontrer. Et tu seras poli, n'est-ce pas ?... et serviable ? Et encore obséquieux, bien sûr ? » Erinar Claw l'arrête aux portes de la sortie, et se place devant lui. Là, il décale son visage, l'inspecte sous des angles minutieux. Et, enfin, de conclure : « Tu le seras, c'est entendu. Si tu veux jamais revoir ta femme, et l'île putride de Sade, et en homme libre, du reste, tu le seras, n'est-ce pas ? »  Le ton s'est fait bas. Les yeux sont enfoncés dans leur orbite. Il n'y a plus le moindre amusement, le moindre plaisir, chez le bâtard de la famille Clanfell. Alors Antargh répond, sans nonchalance et obséquieux : « Je le serai, monsieur. »


Jeux du réel

Pseudonyme/Prénom : on m'appelle Dante. Âge : je suis majeur en tout. Localisation : le pays du béret, de la tour eiffel et de la baguette. RP : je jure solennellement que j'en fais assez. Occupation: je suis un invalide de guerre ! Le mot qui vous décrit le mieux: con. Comment avez-vous découvert Frostfall ?: c'était ad'. Commentaire/Suggestion ?: aucun, si ce n'est que, du coup, vous pouvez supprimer l'ancienne fiche de Synric.

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Sylarne Clanfell

Reine consort d'Ibenholt

Sylarne Clanfell
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ARRIVÉE : 24/11/2013
MURMURES : 1919



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MessageSujet: Re: ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître.   ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître. EmptyVen 2 Mai - 22:17

Par tous les dieux, ce choix de vava', ce choix de perso, ce choix de mots. 'Fin bref, tu commences à comprendre que j'apprécie tes choix. XD

Rebienvenue chez toi, si tu as besoin d'aide, tu sais où me trouver et en plus, j'ai déjà une idée de lien des plus sordides avec ce chez Antargh. Arrogant

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MessageSujet: Re: ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître.   ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître. EmptyVen 2 Mai - 22:24

Et la bonne nouvelle, c'est que je ne change plus d'idées (et que je vais vite finir). Mais j'attends avec impatience cette idée, du coup ! Arrow Je te décevrai plus, juré (j'ai pas d'honneur).

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Sylarne Clanfell

Reine consort d'Ibenholt

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ARRIVÉE : 24/11/2013
MURMURES : 1919



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MessageSujet: Re: ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître.   ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître. EmptyVen 2 Mai - 22:26

L'honneur, c'est l'épine dorsale des imbéciles. Arrow
Nan sérieux, je te MPotte tout ça dès que je rentre chez moi ! Razz

J'ai trop hâte de voir ce mec en action Baver

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Lorkhan Ravncrone

Prince aux Fers

Lorkhan Ravncrone
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ARRIVÉE : 06/02/2014
MURMURES : 1205



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MessageSujet: Re: ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître.   ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître. EmptyVen 2 Mai - 22:31

Comme déjà dis sur la cb, ton perso promet énormément ! Et puis ce que tu as déjà posté ne fait que confirmer mon à priori ! :3

Du coup, j'ai super hâte de voir ce qu'il en sera !

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Selebrian Frost

Cuirassée du Prince

Selebrian Frost
Cuirassée du Prince
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ARRIVÉE : 28/04/2014
MURMURES : 74



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MessageSujet: Re: ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître.   ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître. EmptySam 3 Mai - 2:17

Rhona Mitra, Michael Sheen, nos avatars d'Underworld 3...Tu vois où je veux en venir ? Mauvaise blague

Bref, je ne peux qu'approuver le choix d'avatar et te souhaite la rebienvenue, si j'ai tout compris What a Face Ce personnage promet !

Bon courage pour cette fin de fiche XD

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MessageSujet: Re: ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître.   ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître. EmptySam 3 Mai - 2:24

Merci, Lorkhan. Angélique  Cette fois, c'est la bonne.

Selebrian Frost a écrit:
Rhona Mitra, Michael Sheen, nos avatars d'Underworld 3...Tu vois où je veux en venir ? Mauvaise blague
Mais c'est de ta faute, en plus ! ça m'a donné envie de revoir Underworld... puis j'ai craqué pour Michael Sheen. TOUT EST DE TA FAUTE. Mais merci bien (et va faire ta fiche).  Arrogant 

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Sigrid

Guerrière Skaald

Sigrid
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ARRIVÉE : 18/04/2014
MURMURES : 519



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MessageSujet: Re: ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître.   ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître. EmptySam 3 Mai - 2:41

Re-bienvenue dans cette peau  :3 

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MessageSujet: Re: ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître.   ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître. EmptySam 3 Mai - 15:35

Re-bienvenue! Rien que le début de ta fiche Baver J'ai vraiment hâte de voir Antargh en action, il déchire *__*

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Lehvinia Dragonfall

Princesse héritière d'Askevale

Lehvinia Dragonfall
Princesse héritière d'Askevale
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ARRIVÉE : 31/03/2014
MURMURES : 261



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MessageSujet: Re: ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître.   ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître. EmptySam 3 Mai - 17:22

Mon demi-tonton ! Fou

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MessageSujet: Re: ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître.   ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître. EmptySam 3 Mai - 18:40

Merci, tout le monde (que de filles, euh, femmes, euh... bref, c'est pas les plus moches). Arrow
Illyria - J'ai hâte de jouer avec, j'avoue (bientôt fini, allez).

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Avétis Raven

Langue d'Argent

Avétis Raven
Langue d'Argent
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ARRIVÉE : 13/04/2014
MURMURES : 144



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MessageSujet: Re: ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître.   ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître. EmptySam 3 Mai - 18:57

Dernière ligne droite!

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MessageSujet: Re: ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître.   ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître. EmptySam 3 Mai - 19:53

Wow! Tu es une vraie perle Yeux roses J'adore ta façon d'écrire et ton personnage promet tant et plus ! J'espère pouvoir avoir un lien avec Antargh si cela est possible d'une manière ou d'une autre car j'adorerai partager un RP avec ta douce plume ^^

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MessageSujet: Re: ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître.   ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître. EmptySam 3 Mai - 22:59

Merci, Avétis. Wink Et arrête, Willem, tu vas me gêner, et tout. Arrow (mais j'accepte, bien sûr !)

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MessageSujet: Re: ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître.   ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître. EmptyDim 4 Mai - 2:00

Je n'oublierais pas donc tu as intérêt à ne pas abandonner cette fiche ^^

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Lorsei Ravncrone

Lotus noir de l'Orkenenmyr

Lorsei Ravncrone
Lotus noir de l'Orkenenmyr
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ARRIVÉE : 09/04/2014
MURMURES : 536



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MessageSujet: Re: ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître.   ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître. EmptyDim 4 Mai - 23:06

Bonne chance avec ce nouveau personnage ! Coeur

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MessageSujet: Re: ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître.   ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître. EmptyLun 5 Mai - 0:09

 Feu de joie ELLE NAQUIT DANS LA DOULEUR... MAIS ELLE EST FINIE. Feu de joie

Pardon, je ne me contiens plus... (merci, Lorsei, d'ailleurs et me fous pas de pression, Willem)  Arrow Non mais voilà, c'est pas le grand événement de l'année, même du siècle... j'suis juste content. Merci, bonsoir.

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Sylarne Clanfell

Reine consort d'Ibenholt

Sylarne Clanfell
Reine consort d'Ibenholt
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ARRIVÉE : 24/11/2013
MURMURES : 1919



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MessageSujet: Re: ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître.   ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître. EmptyLun 5 Mai - 2:34

Aaaaah yeah ! Aaaah Yeah !

Je suis conquise, déjà ! Tu sais que je suis une inconditionnelle de ton style d'écriture et j'adore le personnage que tu nous as fait, ce cher Antargh promet ! Arrogant
Le personnage a des nuances multiples, une espèce de désillusion encore naïve (ouais, vive l'oxymore XD). J'adore ! J'en redemande, même ! S\'Il te plaît

Du coup, je ne trouve rien à redire et je te valide officiellement.

Puisse Veloth t'accorder clémence, toi qui n'a eu de liberté que celle pour laquelle il a durement saigné. Arrogant


Validé(e) !

Félicitations, très cher pion, et bienvenue sur l'échiquier de Frostfall. Gare à toi, parce qu'ici, la félonie est un plat qu'on sert à toutes les sauces...

N'oublie pas de recenser ton avatar et de rédiger ta fiche de lien dans la section gestion des personnages. Si tu souhaites avoir ton rang personnalisé, c'est ici que tu dois te rendre !

Sur ce, nous te souhaitons bon jeu sur Frostfall et espérons que la Fatalité te sera favorable !



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MessageSujet: Re: ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître.   ANTARGH SKYLER — On ne peut, ici-bas, contenter qu'un seul maître. Empty


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