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 L'angoisse est le vertige de la liberté (Synric)

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Cienna Lonerider

Princesse Héritière de Hvittjell

Cienna Lonerider
Princesse Héritière de Hvittjell
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ARRIVÉE : 20/04/2014
MURMURES : 47



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MessageSujet: L'angoisse est le vertige de la liberté (Synric)   L'angoisse est le vertige de la liberté (Synric) EmptyDim 20 Juil - 17:57

Fiche © Quantum Mechanics & Moriarty


L'angoisse est le vertige de la liberté.
synric & cienna


« Il m’est insupportable de penser qu’il ne puisse point m’aimer. Moi aussi j’ai déjà été attirée par d’autres hommes de nobles naissances mais en imagination seulement, et uniquement en imagination. Quand je pense à son être qui s’est déjà confondu dans les bras d’une autre femme, mon coeur se serre et je suis prise de doutes. De terribles doutes. Il l’a aimé, l’a embrassé, admirée… Parfois je m’étonne à penser que je pourrais confondre l’idée et le sentiment d’aimer. Suis-je amoureuse du simple fait d’aimer? Ou suis-je réellement en proie à de violentes passions du coeur et de l’esprit? »

Cienna noircissait des parchemins entiers de ses pensées silencieuses. A qui aurait-elle pu se confier? Elle formulait ses emphases de manière toujours différentes, elle explorait toutes les possibilités. Mais toujours elle retombait sur la même idée. Elle ne partageait pas son sang. Son sang ne coulait en ses veines. Et aussi détestable que lui soit cette pensée de consanguinité elle savait que ce serait toujours la frontière de leur deux âmes. Alors elle prenait peur. Elle était sujette à des angoisses secrètes et nombreuses étaient les heures où elle ne se surprenait plus à trembler ou à sangloter de manière tout à fait épuisante.

L'angoisse.

L'angoisse c’était installée en son âme et plus sa vision macérée en son esprit plus elle se prenait à penser que Synric n’était qu’une cage de plus. Une cage encore plus dorée, encore plus clinquante et séduisante. Une cage dont elle n’aurait jamais la clé libératrice… Cette clé organique qu’était les sens de Sylarne. Elle s’était imaginée les enfermer dans une fiole, privant sa rivale de sa sensualité lascive par quelque sorcelleries… Mais là n’était pas la question. Là n’était pas la réponse.

Parfois, au contraire, elle souriait et se disait que tout passerait, que tout s’arrangerait. Elle se disait que toute passion était éphémère. Qu’il l’avait aimé mais que cela cesserait. Qu’il l’aimerait elle, en tant que femme, en tant qu’épouse, en tant que Cienna. Ces pensées la rassuraient et le coeur moins lourd elle redevenait pour un temps la Cienna d’antan celle qui ne rêvait que son prince vienne défier la ligne d’horizon et l’emporter loin de cette terre ancestrale… Alors elle l’attendait, le pas fébrile et les mains moites d’impatience, ne tenant pas en place, elle l’attendait.

Cienna avait bien conscience que ce mariage, malgré tout ce qu’elle pouvait inventer, penser et rêver n’était qu’une question d’alliance, de richesse et d’image. Qu’il n’y avait jamais eu de coup de foudre à Ibenholt comme elle aurait pu le penser quelques mois encore auparavant… Qu’il n’y avait eu qu’une violente passion de son être pour l’émissaire. Non partagée. Cette pensée l’épuisait et la rendait folle. Envolées étaient toutes ses belles pensées façonnées d’une union parfaite en tous points.

Oui, l'angoisse c’était bel et bien installé entre Cienna et sa future union qui approchait un peu plus chaque jour.

« Je ne peux observer comme avant ce brocart vert que sera ma robe nuptiale. Ne serait-il pas préférable de me revêtir déjà d’un noir et de devenir une vierge mortuaire? Ne serait-il pas préférable de redevenir Cienna Lonerider et d’enterrer vive cette ombre qui s’empare de mes pensées les plus pures? Puisque dans les deux cas je sombrerai ne serait-il pas préférable de tirer une révérence gracieuse tant qu’il en est encore possible? Moi qui rêvais de connaître les plaisirs de la chair il me semble que la seule sensualité qui me sera permise dans ce monde sera le vers qui viendra s’infiltrer en moi avec la terre pour seule témoin. Pourquoi ma liberté est-elle si compromise? Pourquoi, aux Dieux, ne m’avait vous pas fait naître paysanne que je puisse librement courir au vent, dénudée de tous maux écorcheurs? »

L’état psychologique de l’héritière depuis son retour de son court séjour à Ibenholt, se dégradait de jour en jour. Elle avait du soutenir, secrètement, le regard de sa rivale. Elle s’était glissée dans la peau d’une vipère, nourrissant un venin des plus meurtriers. Elle avait observée l’objet du désir interdit pour mieux s’en inspirer. Au bras de son fiancé, ce soir là, elle avait lancé l’offensive. Un duel au féminin, une joute de mots et de maux. Pour cette danse, cette partie, elle avait joué la carte de la douce fiancée impressionnée par la grande cour et tant de fastes, des yeux écarquillés et des sourires courtois et une main qui s’était agrippée, impressionnée un peu trop au bras de l’être aimé.

***

Passion immature, amour indigeste où chaque seconde est une poignée de terre, où chaque minute est un sanglot. Voit comme je lutte, voit ce que je perds en sang et en eau. Semblent dire pendant un court moment les grands yeux de Cienna quand Synric vient la retrouver.

Dans sa robe sensuelle tramée de fils d’or, égards empruntés aux femmes d’Ibenholt, mettant en valeur sa poitrine ferme et ses hanches virginales que ne peuvent rivaliser les dix années d'aînesse de sa rivale. Sa coiffure aux même allures vermiculaires que Sylarne, cheveux entrecroisés par des rubans au même tramage que le nuage de soie qui enveloppe le corps de la princesse.

Soupçon de l'image fraternelle.

Puis la lueur s’échappe et elle se fond dans une révérence respectueuse.

« Longues ont été les journées sans vous depuis Ibenholt.. »



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