Le gouvernement d'Ibenholt est une monarchie absolue et la succession est héréditaire, déterminée par la primogéniture. Traditionnellement, l'enfant aîné est celui qui doit assurer la succession royale, sans égard pour son sexe. Ainsi, la fille aînée aura prédominance dans la succession sur ses frères cadets et vice-versa. Advenant le cas d'une absence de descendants, le pouvoir sera confié à un membre de la famille immédiate du souverain (époux, épouse, frère, sœur, neveu, nièce, etc.), de préférence l'aîné. Dans le cas où le souverain viendrait à mourir sans descendance, c'est le Grand conseil qui détermine à qui reviendra la couronne. Si le roi meurt alors que son successeur est trop jeune pour assumer ses fonctions, le roi ou la reine consort assure la régence jusqu'à ce que le successeur ait atteint l'âge de la majorité (dix-huit ans). Si le successeur est orphelin et trop jeune pour assumer ses fonctions royales, l'intérim est confié au membre de la famille immédiate le plus à même de se voir confier le pouvoir et si le Grand conseil en décide autrement, il peut lui-même assurer la régence jusqu'à la majorité du successeur.

Ibenholt est une ville très riche qui bénéficie de nombreuses retombées financières au niveau minier et forestier. Exploitant de nombreuses mines d'argent, de fer et de cuivre, le joyau du nord se targue de posséder également des forêts denses chargées de bois d'ébène, une essence très résistante et très souple servant à la fabrication de navires performants et de constructions solides. Le marché maritime y est florissant et les marins ibenholtois sont sans conteste les plus expérimentés et chevronnés, écumant les mers capricieuses du nord à bord de navires de bois d'ébène colmatés de goudron étanche. Outre l'exploitation minière et forestière des Terres du Nord, la citadelle possède également de nombreuses mines de platine sur l'île de Daìnnkastal dont l'accès a été assuré par la victoire de la capitale nordique à la Bataille d'Askevale. Le commerce occupe une place non négligeable dans l'économie de la capitale qui assume une part croissante du marché alimentaire avec l'exportation de crustacés, de poissons d'eau de mer et des fruits de la chasse (gibiers, fourrures). Le marché de l'armement y est également crucial et les forges abondent dans le nord, unique endroit où on peut trouver le fer résistant issu des entrailles du Solvkant, la principale chaîne de montagnes de la région. Outre les produits du secteur primaire, les marchandises de luxe sont nombreuses à quitter le port d'Ibenholt en direction des autres citadelles : bijoux d'orfèvres réputés, vêtements luxueux, armes d'apparat, meubles somptueux et chevaux purs-sang.

Le gouvernement d'Askevale est traditionnellement une monarchie absolue et la succession est héréditaire, déterminée par la primogéniture. Conséquemment, l'enfant aîné est celui qui doit assurer la succession royale, sans égard pour son sexe. Ainsi, la fille aînée aura prédominance dans la succession sur ses frères cadets et vice-versa. Advenant le cas d'une absence de descendants, le pouvoir sera confié à un membre de la famille immédiate du souverain (époux, épouse, frère, sœur, neveu, nièce, etc.), de préférence l'aîné. Dans le cas où le souverain viendrait à mourir sans descendance, c'est le Conseil royal qui détermine à qui reviendra la couronne. Si le roi meurt alors que son successeur est trop jeune pour assumer ses fonctions, le roi ou la reine consort assure la régence jusqu'à ce que le successeur ait atteint l'âge de la majorité (dix-huit ans). Si le successeur est orphelin et trop jeune pour assumer ses fonctions royales, l'intérim est confié au membre de la famille immédiate le plus à même de se voir confier le pouvoir et si le Conseil royal en décide autrement, il peut lui-même assurer la régence jusqu'à la majorité du successeur.

Actuellement, le royaume est sous l'autorité de Jorkell Ravncrone qui agit à titre d'Intendant du royaume. Afin de ne pas imposer une cuisante humiliation à la population de la citadelle, après la Bataille d'Askevale, le roi d'Ibenholt (camp victorieux) a décidé de préserver la dynastie régnante en place (celle des Dragonfall) et de lui octroyer le statut de membre du Conseil royal. En outre, le roi d'Askevale est considéré comme un membre du Conseil et sa voix est davantage entendue que celle des autres conseillers. Toutefois, la décision finale revient à l'Intendant.

Troisième ville en importance (après Ibenholt et Sorhelm), Askevale est une ville portuaire incontournable dans le commerce maritime, puisqu'elle assure le transit entre les villes du sud et Ibenholt. C'est surtout grâce à son statut de plaque tournante du transport aussi bien fluvial que terrestre que se démarque la ville, puisque celle-ci est entièrement dépendante des récoltes des autres villes, ne pouvant elle-même s'auto-suffire à cause des sols infertiles. Toutefois, le royaume des cendres se démarque par ses nombreuses carrières de pierres, de marbre et de sel, matières qu'il vend à prix fort aux autres citadelles qui sont dénuées de telles ressources (excepté Ravenhole qui en possède encore davantage). L'industrie poissonnière y est également florissante, tout comme celle des champignons qui poussent aisément dans le sol poussiéreux des Ashlands et qui constituent des denrées de choix chez les gourmets.

Le gouvernemernt de Hvittjell est une monarchie méritocratique. Basée sur une succession d'abord héréditaire et de primogéniture, comme c'est le cas au sein des autres royaumes, Hvittjell est néanmoins fidèle à son passé guerrier fondé sur le mérite du souverain appelé à gouverner. Hommes comme femmes sont formés au combat très jeunes, les nobles plus que les autres, et doivent prouver leur valeur dans les feux de la bataille. Lorsque le souverain en place atteint l'âge de cinquante ans, l'enfant qui est appelé à lui succéder doit le provoquer en duel, un combat singulier à l'issue duquel il n'y aura qu'un seul survivant : le prochain monarque de Hvittjell. Si l'enfant échoue à battre son père ou sa mère, il meurt, laissant le loisir à ses autres frères et sœurs de défier le souverain. Si les autres enfants échouent ou si le roi n'a pas d'autres enfants, s'ouvre alors une guerre de succession qui permet à n'importe quel membre de la noblesse de défier le souverain. S'il réussit à battre le roi en place, la dynastie tombe et une autre la remplace au pouvoir. La monarchie méritocratique de Hvittjell est une des plus impitoyables qui soit, récompensant la force physique ou l’adresse au combat plutôt que la capacité à régner ou la pureté du lignage. Les descendants ne sont ni protégés par le système en place ni avantagés au détriment des autres nobles, hormis le fait qu'ils peuvent défier le souverain avant les autres. Ce système a néanmoins ses mérites : il a su former les souverains les plus combattifs et les plus féroces sur les champs de bataille, ainsi que de brillants cavaliers dont la réputation n'est plus à faire.

Grande région céréalière, Hvittjell est le grenier à blé de Middholt. Ses vastes plaines fertiles, son climat tempéré et l'ardeur des paysans ont récompensé la ville qui jouit d'une position commerciale enviable, fournissant la plupart des autres citadelles en blé et en orge. Les bovins sont également source de revenus considérables, mais ce qui les distingue des autres royaumes, c'est sans conteste le commerce qu'ils font de montures, destriers, armures et armes de bonne qualité. Comme toute cité méritocratique qui se respecte, Hvittjell est à la fine pointe des techniques en ce qui concerne les arts de la forge. L'armement lourd est leur spécialité et ils favorisent souvent le côté pratique au côté esthétique (contrairement aux armuriers d'Ibenholt, par exemple, qui sont réputés pour leurs armes d'apparat), forgeant la réputation de leurs armes et armures sur les champs de bataille. Tout cavalier qui se respecte, donc, fera l'acquisition de sa monture à Hvittjell, puisque c'est là qu'on y trouve les chevaux les plus fidèles et les destriers les plus fiables en cas de guerre.

Le gouvernement de Ravenhole est une monarchie absolue et la succession est héréditaire, déterminée par la primogéniture. Traditionnellement, l'enfant aîné est celui qui doit assurer la succession royale, sans égard pour son sexe. Ainsi, la fille aînée aura prédominance dans la succession sur ses frères cadets et vice-versa. Advenant le cas d'une absence de descendants, le pouvoir sera confié à un membre de la famille immédiate du souverain (époux, épouse, frère, sœur, neveu, nièce, etc.), de préférence l'aîné. Dans le cas où le souverain viendrait à mourir sans descendance, c'est le Conseil royal qui détermine à qui reviendra la couronne. Si le roi meurt alors que son successeur est trop jeune pour assumer ses fonctions, le roi ou la reine consort assure la régence jusqu'à ce que le successeur ait atteint l'âge de la majorité (dix-huit ans). Si le successeur est orphelin et trop jeune pour assumer ses fonctions royales, l'intérim est confié au membre de la famille immédiate le plus à même de se voir confier le pouvoir et si le Conseil en décide autrement, il peut lui-même assurer la régence jusqu'à la majorité du successeur.

Actuellement, c'est la fille aînée de Jorkell Ravncrone, Lorsei, qui assure la régence du royaume pendant que son père règne à Ibenholt. Sa voix a force de loi dans la citadelle, mais Jorkell est encore le souverain de la cité.

Grande exportatrice de vin et de produits importés (la ville accueille de nombreux marchands exotiques en provenance des autres terres), Ravenhole vit surtout de ses carrières de pierre et de marbre, matériaux utiles pour la construction. Toute la ville est faite de ces matériaux ignifuges, ce qui fait que Ravenhole est la seule cité qui n'a pas souffert des incendies à travers les âges. On y élève également des corbeaux pour délivrer les messages, des faucons et des oiseaux de proie dont on fait le commerce auprès des autres royaumes. Ville très prospère, elle attire de nombreux marchands de par le monde par sa proximité, notamment, avec les Îles Brûlées. Même si elle ne possède pas de port, Ravenhole est néanmoins un havre de paix de par sa position géographique élevée (dans les falaises) et de par ses imposants remparts qui n'ont jamais été démolis.

Les Elfes de Sorhelm s'en remettent à une monarchie. La dynastie en place y est depuis si longtemps qu'on ne songe plus à la remplacer, qu'on y a, en fait, jamais songé. Monarchie, certes, mais monarchie éclairée, indéniablement jugée pour ses décisions, ses actes et la défense des intérêts des Elfes austraux. La reine Nelrenethys est à la tête de la capitale australe depuis quatre siècles, elle a connu plusieurs années de conflits, de changements et de guerres et en connaîtra bien davantage, si la fortune lui est favorable, puisque jusqu'à maintenant une des seules choses qui a justifié le changement de régime à Sorhelm, c'est l'assassinat d'un roi ou la défection volontaire de celui-ci. Nelrenethys y est depuis l'assassinat de son père durant la Quatrième Ère alors que sa vie fut fauchée par un Elfe du Nord désireux de mettre fin à la prééminence des Elfes austraux dans le Sud. Même si les souverains de Sorhelm engendrent une nombreuse progéniture, il n'est en rien certain que les héritiers puissent un jour gouverner à leur tour, puisque le monarque peut rester au pouvoir des millénaires durant.

La Reine ne règne pas seule, même si, au final, c'est elle qui possède le pouvoir exécutif. Entourée du Cercle des Anciens (une table de concertation comprenant douze membres), elle doit s'assurer de rallier le plus de voix à sa cause pour obtenir l'appui financier du Cercle qui tient les cordons de la bourse. Conséquemment, sans l'appui de la majorité du Cercle, la reine ne peut aller de l'avant dans certains projets. Si les membres du Cercle considèrent que certaines politiques iraient à l'encontre des traditions australes ou qu'elles pourraient être préjudiciables à la cité, ils peuvent refuser d'apporter leur appui et couper les vivres de la reine. Il est donc crucial qu'elle obtienne l'aval du Cercle avant de prendre une décision. Grâce à ce subtil équilibre des pouvoirs, la cité se prémunit contre des abus de pouvoir et contre les décisions prises sans réflexion. Si le Cercle n'a pas le droit de demander à un souverain de se retirer du pouvoir, il n'est pas rare qu'il ait fomenté dans des régicides afin de se débarrasser d'un monarque indésirable, puisque pour les Anciens, la mort d'un souverain despotique et défavorable aux intérêts de Sorhelm est, souvent, une nécessité.

Très prospère, l'économie de Sorhelm est surtout basée sur l'exportation de produits de luxe (vin d'Agathée, tissus précieux, fruits exotiques, etc.), mais également sur son rayonnement culturel. Berceau des architectes les plus prisés, des tisserands les plus réputés et des peintres les plus novateurs, Sorhelm exporte énormément de créations artistiques dans les autres citadelles qui paient souvent ces œuvres à prix fort. Les scientifiques de Sorhelm sont également les plus avancés et les médecins de la capitale australe arpentent souvent tout le continent afin de prodiguer leurs services aux particuliers ou aux nobles (certains sont même hébergés dans les cours). Comme Sorhelm est le siège d'un foisonnement scientifique important, on y envoie souvent des gens d'ailleurs sur le continent en apprentissage chez les Elfes. Comme tous ne peuvent accéder à ce privilège, la plupart de ceux qui en profitent sont des nobles dont les parents paient la formation ou de véritables prodiges qui sont eux-mêmes approchés par les scientifiques elfiques (et, dans ce cas, ce sont les maîtres eux-mêmes qui dépensent pour loger, nourrir et vêtir l'apprenti), mais cela est plutôt rare. Si l'avance technologique et le foisonnement culturel de la ville constituent ses principaux gagnes-pain, elle n'exporte pourtant pas ses secrets militaires et ses armes avancées, qui, évidemment, donneraient l'avantage aux autres citadelles et serait préjudiciable à la cité elfique. C'est pourquoi l'espionnage et le vol de technologie est, en général, concentré sur l'épicentre que constitue la cité.