Le passage dans cette section est obligatoire avant toute chose, puisqu'il permet de cerner l'univers du jeu, le contexte et les particularités de l'intrigue principale. Les annexes s'y trouvent, en grand nombre, afin de peaufiner et parfaire votre connaissance de l'environnement imaginaire du jeu. Ne vous inquiétez pas, la lecture des annexes est facultative et elles sont mises à votre disposition pour consultation lorsque le besoin s'en fera sentir. Par contre, la lecture du contexte, du règlement et du guide du vagabond est obligatoire.

Vous trouverez ici toutes les annonces émises par l'administration. Que ce soit au niveau des intrigues, de l'évolution générale du contexte et des événements ou encore les mises à jour du design et des différentes catégories du forum, vous trouverez toutes les publications de cette nature ici. Afin de vous tenir au courant des nouveautés, n'hésitez pas à consulter cette section aussi souvent que faire se peut.

Que ce soit pour une question, des commentaires, des suggestions ou une section d'aide à l'élaboration de votre personnage, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin ici. Cette section est avant tout dédiée aux invités qui peuvent poster des sujets ou y répondre sans problème. Les membres sont, bien entendus, autorisés à aider les invités et à répondre à leurs questions si ils en ont envie. Après tout, nous sommes là pour nous entraider, non ?

Sur Frostfall, les prédéfinis occupent un rôle fondamental dans l'intrigue principale. Vous remarquerez que l'histoire de chaque personnage prédéfini est très élaborée, tout comme sa place sur l'immense échiquier politique du forum. Bien entendu, nous encourageons également la création de personnages inventés que nous tenterons au mieux d'intégrer à l'intrigue. Si un lien vous intéresse avec un personnage déjà existant sur le forum, tentez votre chance en consultant la section des scénarios des membres.

Il s'agit d'un passage obligatoire avant d'entrer dans la valse des poignards. Vous trouverez donc ici les présentations des personnages, ainsi que le bottin des avatars déjà utilisés. Vous avez une semaine pour terminer votre fiche une fois celle-ci publiée et vous devez attendre la validation d'un administrateur avant de poster dans la section RP ou dans la gestion des personnages. La réservation de votre avatar se fait également une fois que vous avez été validé.

Sur l'échiquier tortueux de Middholt, les relations et les contacts sont souvent ce qui vous sépare d'une mort certaine et qui fait en sorte que votre tête reste sur vos épaules. Que ce soit pour gérer vos liens, vos topics en cours ou l'évolution de votre personnage, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin dans cette section. Votre passage ici n'est pas obligatoire, mais un recensement de vos liens et topics en cours vous aide toujours à y voir plus clair dans le fatras complexe qu'est le jeu des ambitions.

Stalagmites de jais perçant le flanc de la montagne de Solvkant, les tours du palais royal de Jernvugge (le Berceau de Fer) s'étirent jusqu'à la cime du ciel, faisant affront aux dieux d'une dizaine de doigts de jais flanqués de meurtrières. Jernvugge est sans conteste le palais le plus impressionnant, mais aussi le plus glacial, forçant les résidents à allumer des milliers de feux dans les nombreuses cheminées du château, si bien que derrière les fenêtres brillent sans cesse des lueurs ambrées, colorant les façades de la ville endormie qui gît à ses pieds. Derrière ses murs impressionnants et ses remparts de pierre noircie, s'agite une ruche d'abeilles bourdonnantes dont le claquement des sabots fend l'air jusqu'aux montagnes, se dispersant en échos sinistres jusqu'aux sommets enneigés. Et chaque nuit, dans chacune des cités de Middholt, on entend les murmures des ambitieux, qui fomentent en secret complots et conjurations pour un jour siéger, à leur tour, sur le Trône de Jais, celui-là même sur lequel s’assoit l'Usurpateur, dans l'ombre des tours et la lumière diffuse des torches.

S'étirent sur la place publique ces trônes de bois aux cordes mortifères et aux billots de bois embrassés par le sang. Douze échafauds s'y trouvent, sous l’œil paternel de Jernvugge duquel on peut observer en silence les exécutions publiques. La justice royale ne se faisant jamais prier, il incombe aux âmes damnées de se repentir auprès du dieu de leur choix dans une jérémiade psalmodiée et angoissée. Ici se massent les habitants de la capitale alors que le spectacle de la mort est partagé à la fois par la plèbe et la noblesse, paressant délicieusement dans les litières au tissu chatoyant qui s'étendent comme des tribunes surélevées au-dessus du peuple, formant un demi-cercle de gradins de bois aux tentures colorées.

Sous le fracas des marteaux et l'averse des étincelles se déploie le Quartier des Forges, impressionnant dédale de ruelles sinueuses étroites jetant une ombre noire sur les étals chargés de soieries, de gemmes et de nectars multicolores aux teintes irisées. Foisonnent dans ce fatras hétéroclite d'objets armuriers, forgerons, maréchaux-ferrants, taillandiers et orfèvres, tous plus adroits à faire plier le métal de Solvkant et à allier les poudres de platine de Daìnnkastal pour en faire des armes au fil mortifère et résistant. On dit que des feux y brûlent nuit et jour, faisant s'alanguir les spectres ombrageux des passants nocturnes sur les murs noircis des bâtiments et qu'y glissent les vagabonds silencieux, attirés par le miroitement des brasiers et la chaleur des flammes, parangons d'une chaleur salutaire dans les nuits froides de la capitale septentrionale.

De par leur revêtement de bois d'ébène, elles assombrissent le ciel d'Ibenholt, leur toit de paille noircie ou d'ardoise jetant sur les murs des ombres sinistres. Percées de lanternes, les portes sont blanchies à la chaux, les dalles, sinuant comme une rivière de pierres argentées entre les habitations, en rehaussent le bois sombre au grain épais. Les plus riches bénéficient d'hôtels particuliers de pierres argentées prises à même le flanc de Solvkant ou de granit blanc, contrastant singulièrement avec les chaumières. Toutes coiffées de cheminées vertigineuses, les chaumières exhalent leur long souffle de fumée au-dessus de la cité.

La nef du temple fut érigée en gloire à Catharis, déesse de l'hiver et Mère de Septentrion, son effigie de jais émaillée d'opale faisant danser sur son visage sévère des reflets de frimas iridescent. Dans les trois autres transepts du temple, on peut y voir les effigies des autres dieux, trônant avec magnificence dans la lueur blafarde des torches. Les Parlemorts y œuvrent dans le silence du sanctuaire, embaumant les trépassés, préparant les tombes, déposant corbeilles de fruits et offrandes devant l'autel des dieux et veillant aux mariages et aux bénédictions. Alors que des feux y brûlent jour et nuit dans le temple comme sur le parvis, nulle neige ne semble étreindre le Tombeau des Dieux qui, toujours, triomphe des guerres et des épidémies comme s'il était protégé par la grâce de la déesse de l'hiver.

Entre les cimes enneigées de Solvkant, par-delà la Dorsale jusqu'aux côtes de la Mer des glaces s'étendent les Terres du Nord, fiefs, domaines et étendues placées sous la houlette d'Ibenholt. Un climat hostile fait frémir les terres rocailleuses, se durcir les sillons des champs et battre les peaux par le froid. Nul ne vient au nord s'il redoute les neiges éternelles, la dureté du sol qui crisse sous ses pieds ou la rigueur de tempêtes qui arrachent au cœur une supplication de mort et une exhalaison de frimas. Quelques petits villages émaillent la terre désolée d'Ibenholt au chaînon montagneux qui protège la Forteresse veuve et peu s'établissent près des côtes qui soufflent un vent de mer glacial et impitoyable.

Avec ses hautes tours de pierres grises et ses immenses murs anthracite, Dragekastell n'a certainement pas le raffinement des grandes demeures et palais qu'affectionnent tant les gens de la haute noblesse. Non, bien au contraire même : Dragekastell est une forteresse imposante, monumentale, mais dénuée de toute beauté pour quiconque ne s'émeut pas devant les « splendeurs » de l'architecture militaire. Austère, sévère, presque triste, d'aucun disent que le château est à l'image de ceux qui y habitent depuis des siècles maintenant, les Dragonfall. D'autant que, même derrière les hauts murs qui en interdisent l'accès, Dragekastell ne regorge d'aucun luxe particulier, si ce n'est les quelques marques de richesses qui siéent au statut royal de la demeure. Seul l'immense dragon de fer forgé qui entoure et semble protéger le trône du Roi d'Askevale semble démarquer Dragekastell des dizaines d'autres châteaux qui parsèment Middholt.

Tout autour de Dragekastell s'étend la cité d'Askevale. Que dire de ces rues au teint grisâtre, qui s'étendent, s'entre-mêlent confusément, serpentant tantôt vers l'intérieur des terres, tantôt vers la mer Blanche, se jetant alors sur l'océan comme autant de ruisseaux et de fleuves aux eaux tumultueuses, charriant leurs lots de badauds et de charretiers pressés, de marins ivres et de riches commerçants ? Plus grande cité portuaire de Middholt, Askevale vit principalement des dizaines de navires qui transitent par elle, attirant avec eux nombre de marchandises qui inondent les marchés de la cité ou partent vers d'autres contrées. Et sous ses airs austère, Askevale cache une agitation bien réelle, qui s'embrase ou s'éteint à mesure que le vent amène ou éloigne les équipages et les marchands.

Terres des cendres, royaume de poussière, les Ashlands se déclinent en teintes de gris, d'ocre et d'anthracite sous des averses de neige poudreuse et morne ou des tempêtes de cendres couleur d'orage. Rien n'y pousse que stérilité et pierres escarpées, l'horizon rougeoyant dans le crépuscule ou brûlant d'une lueur orangée lorsque s'éveille l'Alenefjell. Pourtant, une communauté y prospère et s'y épanouit, vivant des transports et de la fortune qui accompagne les voyageurs en quête de logis. Les routes qui sillonnent les Ashlands sont dallées de pierres blanches lorsqu'elles n'ont pas été entièrement avalées par la poussière grise et seuls les habitants d'Askevale savent reconnaître la réelle beauté d'une mer turquin se jetant sur une côte anthracite.

Palais des Seigneurs du cheval, la Forteresse d'Alezan surplombe la cité de Hvittjell, son architecture de bois ouvragé et ciselé, peint de doré, de rouge et d'argent laisse tous les visiteurs sans voix. Alors qu'on pourrait s'attendre à une placide austérité de la cité méritocratique, il n'en est rien et chaque angle de toit, chaque fronton, chaque arête de maison est sculpté d'une tête de cheval à la crinière de bois pâle, patiné et craquelé par la chaleur du soleil. Entièrement composé de bois, le palais est sans conteste un des plus chaleureux de tout Middholt et la richesse des essences de bois laisse une impression de confort et de convivialité à quiconque visite la cour. Les toits jaunes de la forteresse sont flanqués de vastes fenêtres ou d'arcs de voûte ouvragés qui font la fierté des souverains de Hvittjell.

Cité sur la colline, Hvittjell déchire le voile blanc de la Dorsale de ses toits jaunes et de ses maisons de bois dense et ouvragé. Dans les plaines dorées du Val d'Airain, s'élève la ville, sur l'unique promontoire naturel du Val, des Seigneurs-Chevaux. Encerclée de remparts de pierre, ses rues dallées sinuent entre les maisons pour grimper jusqu'à la Forteresse d'Alezan et dans les prairies environnantes galopent les chevaux de la Garde, cavaliers chargés de veiller sur les terres fertiles du val. La ville de Hvittjell n'est pas la plus populeuse de tout Middholt, mais est sans conteste une cité prospère de par sa qualité de grenier à blé de Middholt. Les armées du Val sont parmi les plus redoutées, la cavalerie lourde de Hvittjell n'étant pas réputée pour faire de quartiers. Et si la ville vit dans une relative autarcie, elle n'en est pas moins importante sur l'échiquier géo-politique de Middholt.

Champs de blé à perte de vue, tours d'airain rutilant dans le ciel matinal, sommets enneigés de la Dorsale. Le Val d'Airain est le grenier à blé de Middholt, l'endroit le plus fertile de tout le continent. Les communautés qui fleurissent dans ces terres sont prospères et épanouies, les voyageurs qui abordent cette région la trouvent hospitalière, les gens qui s'y installent y trouvent leur place, entre les murs de la cité ou dans les villages. Le Val est la région mitoyenne, faisant la jonction entre le nord et le sud. Les quatre Tours d'Airain assurent la frontière entre les deux pôles, assumant la protection du nord et du Val.

Frôlant les cieux de ses tours grises, l'Arête du Ciel est engoncée dans son berceau de pierre, frappée à même la falaise dans un affront aux envahisseurs potentiels qui voudraient se jucher sur le trône de granite argenté qui sied dans la Grande salle de Ravenhole. La forteresse est sise sur la couronne d'un argonaute de pierre haut de centaines de pieds dans lequel est creusée une série d'escaliers, de tunnels et de postes de gardes. On accède à cet impressionnant dédales de couloirs froids et venteux par la base du trône de pierre sur lequel sied le roi des temps passés et l'ascension jusqu'à la forteresse peut prendre plus d'une heure si on refuse d'être juché sur un cheval nain pour en accélérer la montée. Dans l'arc médian de la couronne s'épanouit la salle du trône dont l'altitude vertigineuse offre une vue imprenable sur la mer adamantine et l'île maudite de Daìnnkastal.

Sous l'Argonaute et l'Arête du Ciel fleurit une cité fourmillant d'activité. Les chaumières sont, à l'instar de la forteresse qui les surplombe, composées entièrement de pierre, puisqu'il s'agit d'un matériau abondant dans la région. La citadelle, donc, n'a jamais été affligée par les flammes et certains bâtiments datent de plusieurs siècles. Dans les entrailles des rues dallées, sous une cage thoracique de roc, brillent les torches de la garde, l'éclat terne de vies entremêlées et de le spectre des souffles arrachés par la mort alors que tous luttent pour survivre au beau milieu des complots et des conjurations fomentées contre la controversée maison Ravncrone.

Déchirant la terre et la criblant d'arêtes tranchantes, les falaises d'Okerkysten se fondent au nord dans la Dorsale et s'érigent, au sud, en vastes escarpements d'ocre et de gris, entourant Ravenhole d'une barrière protectrice, de remparts de roc impénétrables. Bon nombre d'armées se sont échouées au pied du promontoire rocheux sur lequel est juchée la cité, accessible uniquement par des routes étroites et sinueuses à flanc de montagne, routes hérissées de miradors et de postes de contrôle, d'écuries et de stables envahies de gardes montés ou de piquiers. Par cette couronne de roche s'affirme la sécurité de Ravenhole, la cité la plus difficile à prendre, mais la plus facile à tenir contre les envahisseurs. Et lorsqu'on réussit à faire tomber le Berceau des aigles, prendre les autres cités n'est qu'un jeu d'enfant.

Niché au sud des falaises d'Okerkysten, cette plaine aride au climat hostile est criblée de longs pans de jaspe déchirant le sol pour s'étirer comme un squelette rougeoyant sous la terre grise et froide des steppes de l'est. Peu sont les téméraires qui s'y aventurent de peur de voir les estocs de roche acérée trancher leur armure comme le ferait une lame d'acier solvite. Sous la lune en fleurs s'allument les feux sanguins des pierres qui percent la terre, brillant d'une étrange lueur incarnat que d'autant attribuent aux âmes désolées des suicidés dont les corps ont été brisés sur les lames de roc, en contrebas de la colline qui surplombe la plaine. De mauvaises langues racontent, au carrefour des secrets, que le cimetière de pierre abrite le repère des Sycophantes, guilde d'assassins sans honneur à la dague plus rouge encore que les pierres de jaspe qui forment les quatre murs de leur sanctuaire caché.

Vastes étendues de terres craquelées, déchirées de stérilité et maculées de poussière, les steppes de l'est semblent s'étendre à perpétuité, leur insondable superficie uniquement déchirée par les cols neigeux du nord qui déclinent leur haute silhouette dans des teintes de gris aux contours de nacre. Dans cet océan de terre morte sont psalmodiés les échos du galop des cavaliers et le bruissement lancinant d'un vent qui jamais ne se calme alors qu'éclosent ça et là pierres à la teinte orageuse mouillées de lichens au grain malachite. Alors que se lève un soleil diffus, masqué par les strates nuageuses d'une poussière abrasive, se profile une terre inerte à la monotonie envahissante, émaillée par les pas des aïeux qui jamais ne s'effacent malgré l'érosion d'un vent famélique qui engloutit ruines et vestiges.

Une longue route pavée de marbre blanc, gardée par douze statues, allégories des arts et des sciences elfiques. Et puis, au bout de l'immaculé chemin : la splendeur. Le Palais du Zénith. Un immense escalier, blanc lui aussi, entouré de gigantesques colonnades dessinant des rotondes surmontées par d'immenses coupoles recouvertes d'un or si pur qu'on le prétend introuvable ailleurs. Tout autour, d'immenses jardins parsemés de fontaines dont jaillissent tantôt de minces filets d'eau claire, tantôt de puissants torrents d'eau rendue argentée par la science des elfes. A l'intérieur, d'immenses pièces aux couleurs de l'opale, décorées de moulures et de fresques si finement réalisées qu'elles semblent être parfaitement réelles. En un mot comme en cent, la résidence de la monarchie elfique est sans doute le plus beau palais de tout Middholt, surpassant de loin tous les autres en splendeur et en magnificence. En contrepartie, il apparaît être très vulnérable aux menaces extérieures : si un mur ceint bel et bien l'ensemble palatin, il sert surtout à en délimiter les frontières et sa hauteur ne dissuaderait aucun ennemi.

Capitale du Sud, perle des Terres de l'Automne. Là, à l'orée des bois de la Forêt léthargique, s'étend Sorhelm, véritable splendeur dont on vante le raffinement et la préciosité dans tant de contes et de poèmes qu'on dit que certains la croient n'être qu'une de ces cités fabuleuses qui n'existent que dans les légendes. Avec ses voies pavées, son architecture aux proportions parfaites et ses ornements si luxueux, la cité elfique de Sorhelm passe, à raison, pour la plus belle ville de tout Middholt, chaque rue, chaque maison, chaque partie de cette cité témoignant du sens de l'esthétisme et du bon goût de ses habitants. Attention toutefois, car vous êtes ici dans les terres des Elfes austraux, qui ne goûtent guère la présence d'humains dans leur belle cité. Aussi, Sorhelm la douce peut vite devenir Sorhelm l'inhospitalière, et vous l'attraction principale, attirant l'oeil des curieux et la haine des plus xénophobes. Tout ça, bien sûr, si les agents de la Reine Nelrenethys, qui ont un œil sur toute chose, ne vous ont pas fait arrêter avant...

De riantes prairies veinées de fleuves et rivières charriant leurs flots d'eau claire, parsemées de bois et forêts giboyeuses. Le long des longues voies pavées qui sillonnent la région, agrippées au flanc des vallons, on peut voir les vignes d'Agathée et les vergers s'étendre à perte de vue, donnant aux Terres de l'Automne ses couleurs tantôt carminés et orangés, tantôt vertes et céladon. Le climat doux et sec protège les Terres de l'Automne du froid et du gel qui prédominent dans le reste de Middholt, certains printemps et étés s'avérant pour le moins caniculaires. Ici ou là, des villes et villages d'Elfes austraux émaillent ce paysage bucolique, presque idyllique, dont la tranquillité semble imperturbable. Loin de ce paysage merveilleux, à l'extrême-sud, là où la terre prend fin et laisse place à l'océan, les sols deviennent marécageux, malsains, effrayants.

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