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 Une chasse aux souvenirs perdus - Aelin et Willem

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MessageSujet: Une chasse aux souvenirs perdus - Aelin et Willem   Une chasse aux souvenirs perdus - Aelin et Willem EmptyDim 20 Avr - 2:22

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Aelin & Willem
   Une chasse aux souvenirs perdus
   
L
e froid était un vil serpent ce matin-là. Le genre de vipère qui se faufile dans les fourrures et les peaux pour y laisser son venin glacé directement dans les os. La bougie s’était éteinte il y a des heures, ajoutant son corps à la mare de cire rouge recouvrant la petite table de bois flotté. Il regrettait amèrement de ne pas avoir succombé à une Gorge-rubis la veille, un peu de chaleur charnelle l’aurait certainement mieux réchauffé en ce matin que la couverture râpeuse qui reposait sur son corps nu.  


U
ne fois debout, quelques pièces lui valurent un déjeuner tiède et gras de navets bouillis, d’œufs durs et de morceaux d’harengs baignant dans l’huile, le tout accompagné d’une bière noire et épaisse couronnée d’un long cheveu jaune. Il mangea tranquillement, lâchement adossé à l’épaisse banquette de bois noircis qui entourait la table la plus éloignée de la porte et des courants d’air. Certes, les matinées passées dans les grandes demeures d’Ibenholt étaient plus chaude et plus appétissante, mais elles étaient d’une atmosphère trop sévère et ennuyante pour le bâtard cerf. Ici, il pouvait écouter les récits absurdes des petites gens et laisser sa langue libre de toutes manières cordiales que les nobles appréciaient tant.
Ainsi il passa les premières heures de sa journée à saluer des compagnons de beuveries qui pour certains titubaient toujours et à abreuver les catins d’exploits imaginaires qu’il avait accompli avec toute sa bravoure de fils de nobliau.


S
iobhàn étant aux prises avec d’interminables rencontres seigneuriales dont il n’avait guère lieu d’assister, Willem était libre de s’adonner à une partie de chasse en bonne et dût forme pour la journée. Il avait entendu dire que les terres de chasses d’Ibenholt foisonnaient de cerfs et de sangliers et de très peu de chasseurs. Ce serait donc une journée parfaite, accompagnée de deux de ses meilleurs amis de toujours, d’énormes cabots aux poils drus dont le flair ne mentait jamais.


L
a galopée s’avéra courte du quartier des Forges aux terres de chasses royales. Cela laisserait amplement le temps pour une prise ou deux, si la chance lui faisait cadeau aujourd’hui. L’air était humide et un vent soufflait faiblement vers le nord, le sud fût donc la direction de prédilection. Il envoya ses limiers humer l’air et renifler le terrain nouveau alors qu’il observait méticuleusement toute branche cassée pour y déniché le moindre indice de cervidés à proximité. Il faisait trop froid pour que les troupeaux de cerfs soient en mouvement aujourd’hui, ce n’était donc pas le meilleur moment pour la chasse, mais le bâtard avait du sang de cerfs en ses propres veines et la réputation d’un chasseur hors pair. Il suivit le grognement sourd de la plus grosse des deux bêtes, une chienne colossale qu’on appelait Brune Mère pour les innombrables portées qu’elle avait mené à terme. Elle suivait la piste d’une bête à proximité, un grand daguet, selon toute évidence, très loin de sa période de ravale. Le velours des bois de l’animal recouvrait encore l’écorce éraflée des arbres aux alentours. Selon les marques laissées par les bois, le cerf possédait un ramage muni d’une chevillure qui indiquait la taille très probablement large du cervidé.


L
a traque dura quelque temps. Les chiens se dirigèrent d’abord vers le sud-est jusqu’à atteindre un ruisseau largement entouré de mousse bleutée et de fleurs d’hiver flétries. Ils suivirent le cours de l’eau pendant ce qui parut des heures jusqu’à que celui-ci se divise en deux embranchements maigres. Ils traversèrent celui de droite pour suivre celui de gauche dont le coude déviait vers l’ouest.

La proie semblait tout près lorsque… plus rien.

L
e mince cours d’eau dévalait dans une petite chute pour continuer de sinuer derrière un mur de broussaille épais. La vieille Brune Mère s’arrêta net et son plus jeune et fringant compagnon se mit à grogner gravement tout en agitant la queue rapidement. Willem suivit ses guides, se jetant quelques pieds plus bas, juste au pied de la chute d’eau. Derrière la muraille de broussaille s’agitait une silhouette svelte à genoux dans l’eau brunâtre qui s’était amassé en un petit étang peu profond. Le cerf reposait juste un peu plus loin, l’abdomen ouvert de haut en bas, vidé comme il le faut. Une mare de sang empoissait la mousse et coulait de la tunique du chasseur qui se dévêtit de sa laine pour mieux se laver. Le dos maintenant délivré des vêtements masculins laissait découvrir de petites épaules rondes et la silhouette d’un sein galbé et ferme. La virilité du jeune homme ne partagea point la surprise qu’il eut de cette vision étrange et attira le sang du corps pour s’ériger fièrement.

A
yant trop l’habitude de cet état, le bâtard des cerfs ne pu que lancer du ton le plus normal : «Il n’est pas très sage de laisser la viande à découvert sans la découper rapidement, cela attire les mouches et les vers. »



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MessageSujet: Re: Une chasse aux souvenirs perdus - Aelin et Willem   Une chasse aux souvenirs perdus - Aelin et Willem EmptyVen 25 Avr - 13:01

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Aelin & Willem
   Une chasse aux souvenirs perdus
   
A
elin scrutait le ciel en travers de sa petite fenêtre d’un air ravi. L’aube apparaissait mais elle n’illuminait pas le monde avec de chaleureux rayons de soleil. Elle était grise, perdue parmi quelques lourds nuages grises, et elle ne chasserait pas le froid qui sévissait depuis quelques jours.

« Un excellent temps pour chasser » pensa-t-elle, un léger sourire aux lèvres. Aelin n’était pas idiote au point de penser que les proies seront nombreuses par un temps pareil. Depuis qu’elle savait marcher et chasser, elle savait qu’un temps pareil signifiait chasse ardue et maigre gibier. En tant qu’aubergiste, c’était le comble. En effet, cela voudrait dire qu’il n’y aura pas assez de viandes dans les cuisines, que le menu sera bien fade et que quelques clients potentiels allaient se plaindre et ne plus revenir ou donner une mauvaise image de l’auberge. Cependant, elle n’était plus fille d’aubergiste mais une Sycophante. Ce temps morne passa d’un « comble » à un « idéal ». Plus la chasse était ardue et plus elle devait faire preuve de ruse, de patience et d’agilité. En effet, peut-être que Son maître lui apprenait l’art des herbes mais il était trop vieux pour lui apprendre à tuer avec des armes, à se déplacer furtivement ou à patienter pour épier sa proie.  Si elle voulait un jour devenir une des meilleurs assassins de la guilde et être donc forte, elle se devait donc compléter elle-même cette partie de son entraînement.

Son sac prêt et habillée comme il se doit pour une longue matinée de chasse, elle quitta silencieusement l’établissement du maître et se dirige tout droit vers un terrain de chasse.

En peu de temps elle arriva à destination. Sans tarder, elle réajustait son sac sur le dos, sortit son arc et vérifia une énième fois son carquois et ses flèches. Satisfaite, elle démarra sa chasse. Elle comptait ses pas, elle avançait lentement, elle balayait du regard un large rayon et s’arrêtait souvent pour écouter attentivement ou pour trouver des indices tout autour d’elle. Finalement, elle réussit à localiser ce qui semblait être un cerf, pas la bête en soit, mais ses traces. Il n’était pas bien loin et doucement, avec précaution, elle suivit les indices : des traces par-ci, du bois écorché par là … Elle s’arrêta soudainement et le vit. Sans s’agiter ni paniquer – pourquoi devrait-elle paniquer -, elle s’empare d’une flèche, bande l’arc et vise la tête.

Elle finit par tirer et atteint la cible non pas à la tête exactement mais un tout petit peu en dessous, au niveau du cou. Aelin soupira, déçue de ne pas avoir atteint comme ce qu’elle souhaitait. Etait-ce dû à la distance ? Ou alors perdait-elle tout simplement la main ? Il fallait avouer qu’elle ne chassait plus autant qu’à l’époque. Grommelant, elle s’approcha de la bête souffrante et agonisante et l’acheva avec un couteau glissé au niveau de la ceinture.

« Maintenant, je dois te trainer quelques parts ». L’unique souci était que la bête était lourde et Aelin ne devait peser que la moitié de son poids. Elle soupesa longuement et conclut que son gibier devait peser dans les 80 kilos et elle ne faisait qu’une cinquantaine. Soupirant, elle se décida à ouvrir l’abdomen de la bête et la vider de ce qu’elle considérait comme « inutile ». Cela lui faisait gagner quelques kilos.

Davantage léger, elle put le trainer près d’un cours d’eau non loin de là. Durant cette courte distance, elle sua à grosses gouttes et l’odeur du sang montait désagréablement jusqu’à ses narines, l’irritant grandement. Arrivée à destination, elle termina du mieux qu’elle put son travail, ne gardant que les parties de chair qui plaisent à elle et à son mentor.

« Terminé. Débarrassons-nous de ça». Ca ? Sa tenue sanguinolente et poisseuse, ses mains tout aussi rêches et rouges et ce corps dégoulinant. Dans un premier temps, elle lava ses outils de travail. Dans un second temps, elle se dévêtit, s’arma de courage et plongea dans l’eau.  Elle n’appréciait pas les baignades dans des eaux froides mais elle n’appréciait pas plus retourner dans des ruelles bondées avec des tenues masculines ensanglantées. N’oublions pas qu’elle devait faire profil bas. Pour cette raison, elle était prévoyante et avait amené avec elle un vêtement de rechange et de retour bien plus féminin.

Elle sursauta soudainement, non pas à cause de la température de l’eau à laquelle elle s’habitua bien vite, mais en raison d’une voix masculine. Elle tourna la tête légèrement pour connaître l’identité de la personne, faisant attention de ne lui offrir que son dos comme spectacle de sa nudité.

- Je sais tout cela mais je n’ai que deux jambes et deux bras comme vous pouvez le voir. Je comptais laisser le reste à un quelconque prédateur, lui dit-elle avec un petit sourire.

La présence des deux chiens, la tenue de l’inconnu et son état n’échappaient pas à Aelin. Etait-elle insultée ou gênée ? Absolument pas. Elle n’était que roturière et ce n’était pas le premier nobliau à se montrer homme. Elle n’était pas gênée car la notion de pudeur n’était pas très primordiale dans une famille de roturière et pour une Sycophante de surcroît.

- Peut-être souhaitez-vous vous en charger ? Tout à vous … dit-elle, retournant à sa besogne.

Elle aurait pu l’ignorer en apparence c’est-à-dire garder un œil discret sur lui et un autre sur sa dague non loin de là, prête à attaquer s’il se montrait « dangereux » ou trop « insistant ». Au lieu de cela, elle ne put s’empêcher de détacher son regard de ce visage qui lui semblait familier. Intriguée, elle continua à l'observer, tentant de déterminer s'il partait  - et donc adieu ce sentiment de déjà-vu - ou s'il restait - et donc bienvenue la résolution du mystère-. Elle comprit bien vite que ce type n’allait pas partir.

- Auriez-vous un nom ? demanda-t-elle le plus innocemment du monde en ne se départissent pas de ce regard curieux, plongeant intégralement le corps dans l'eau, ne gardant que la tête et un bout des épaules à l'air libre.

Tranquillement, elle nettoya ses mains et ses bras. Il en faut peu pour qu'elle ne commence à chantonner.

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MessageSujet: Re: Une chasse aux souvenirs perdus - Aelin et Willem   Une chasse aux souvenirs perdus - Aelin et Willem EmptySam 3 Mai - 0:12

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  Une chasse aux souvenirs perdus
 
L
a belle inconnue pris un certain temps avant de répondre d'une voix douce, quelque peu surprise de la présence du bâtard. «Je sais tout cela mais je n’ai que deux jambes et deux bras comme vous pouvez le voir. Je comptais laisser le reste à un quelconque prédateur». La réponse le fut sourire. Mais d'où sort-elle cette jolie donzelle ? Elle semblait prendre un soin particulier à lui cacher sa nudité, elle devait avoir perçut la réaction rapide de la virilité du jeune homme et s'en sentir embarrassé. Or, la honte n'était pas chose du commun pour Willem dont la sexualité prenait partie intégrant de sa vie.  


L
a drôlesse posa le regard sur les cabots, Brune Mère lui renvoyant un regard enjoué tandis que le jeune fougueux convoitait de ses grands yeux avides la proie reposant non loin de là. Le cerf avait été vidé d'une bonne partie de sa viande, mais de nombreuses pièces de qualité restaient encore attachées à la peau. Elle n'a effectivement aucunement  la force de porter toute cette chaire jusqu'à sa maisonnée. Il observait curieusement les agissements de la jeune femme alors que sa voix le ramena à la réalité : «Peut-être souhaitez-vous vous en charger ? Tout à vous …» Et il s'exécuta.


D
'un mouvement d'épaule  laissa tomber son lourd sac de chasse qui comprenait plusieurs couteaux, de plus petits sacs de jutes, une grande gourde de toile emplie de vin corsé et épicé et un grand os débordant de moelle en guise de récompense à ses amis canins. Il y cherchait son poignard favori, forgé il y avait de cela des années, d'un acier solide qu'il aiguisait constamment pour en garder le fil le plus tranchant possible. Il reposait dans un étui de cuir teint que son oncle lui avait offert. Il allait alléger ses larges épaules de son grand arc et de son carquois munis de longues flèches de frênes lorsqu'il s'aperçut que le regard de la belle chasseuse le fixait toujours d'un air curieux. Il le soutint, un sourire arrogant peint sur ses lèvres. Comme elle était mystérieuse cette fille, ne semblant porter aucune inquiétude face au statut de nobliau de Willem. Pourtant, elle n'était pas de la haute et n'avait aucun droit d'être sur les terres de chasse royale. Peut-être était-elle simple d'esprit? Non, elle semblait trop habile chasseuse pour la folie quoiqu'elle avait raté sa cible aux premiers abords selon toutes vraisemblances. Peut-être croyait-elle que ses jolis nichons lui vaudraient l'indulgence de tous les grands seigneurs? Si oui, elle se trompait. Elle avait eu de la chance que Willem la trouve et non un des grands seigneurs amis des corneilles. En ce cas, elle aurait terminé ses jours violée, une main en moins, esclave ou, au mieux, servante. Or, le bâtard des cerfs n'était ni homme à dénoncer, ni homme à prendre de force une femme qu'il apprécierait plus amplement si elle lui avait ouvert les jambes de son propre vouloir.
     


E
lle lui fit de grands yeux plein d'innocence tout en lui lançant : «Auriez-vous un nom ?». Un mince éclat de rire fila entre ses lèvres lorsqu’il entendit la question. Mais elle n'a donc aucune crainte ni aucune considération pour la noblesse ? Sur ce point, elle lui ressemblait, et il commençait donc déjà à l'apprécier. Les faibles n'ont aucun intérêt, il n'y a rien d'amusant en quelqu'un qui vous craint. En tout cas, pas pour Willem Hunt. Suite à ces mots, elle fila dans l'eau brunâtre jusqu'à sa si belle poitrine soit camouflée et hoqueta une brève réaction à la température glacée de l'eau. Alors, que le bâtard s'avançait vers la bête laissée sans vie, elle se mit à chantonner tout en laissant le sang de cervidé filer le long de sa peau de soie et se diluer dans l'étang.


«
J
' ai eu plusieurs noms au cours de cette vie. Le bâtard majoritairement, celui-là semble être le préféré des nobliaux à la queue trop courte pour leur propre estime, ils aiment toujours attaquer les gens sur ce qu'ils pensent être une faiblesse espérant que cela leur permettra de l'enfoncer un centimètre de plus dans leur grande dames pour avoir des fils forts et vaillants. Sinon, j'ai également été appelé le pervers, gueule-à-bières, chasse-le-con, le flair putailles, l'autre fils, l'enfoiré qui s'est baisé ma dame, queue-de-pierre et daim de cuivre. Je l'aime bien celui-là. Les daims sont fougueux et non qu'hâte de vieillir pour engrosser leur première femelle et gagner leur premier combat. Le cuivre... eh bien, c'est un métal solide quoique qu'un métal de seconde main, tel qu'un bâtard est un fils de seconde bouche.»
Ses mains étaient engluées de sang et son labeur s'achevait lorsqu'il prit une pause de son monologue. La donzelle avait stoppé ses chantonnements, écoutant attentivement les paroles de Willem tout en se décrassant les ongles du sang séché. Il déposa une grande longe de chaire dans un sac de jutes empli de sel et lança les morceaux gras et filés de nerfs à ses deux limiers qui battaient de la queue vivement tout en bavant à ses côtés. Il était étrange d'ailleurs que Brune Mère n'ait point montré ses crocs à l'inconnue, elle qui détestait tant et plus les gens qu'elle n'avait jamais rencontrés.


A
près s'être arrêté un moment pour observer les chiens se battrent pour les pièces de viandes crues. Il reprit:«Tous ces noms, mais je n'en avait qu’un à ma naissance, comme vous ma chère, et celui-ci était Willem, Willem Hunt.»



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