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 The Lying Game - Gawain Crowgale.

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Helenwënn

Prêtresse de Catharis

Helenwënn
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ARRIVÉE : 23/06/2014
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MessageSujet: The Lying Game - Gawain Crowgale.    The Lying Game - Gawain Crowgale.  EmptyLun 30 Juin - 1:59

Fiche © Quantum Mechanics


The Lying Game.

Helen & Gawain


Helenwënn se promenait comme à son habitude dans les rues encore désertes d’Ibenholt. Il faisait assez beau ce jour-là, et malgré les mauvais souvenirs que cette ville lui rappelait, l’Elfe n’aimait pas rester recluse entre les murs de chez elle ou ceux du temple, et préférait profiter de l’air frais. Ibenholt était réputé pour ses temps durs mais aussi pour l’atmosphère qui y régnait depuis que Jorkell avait pris le pouvoir. On pourrait facilement décrire Ibenholt comme étant un enfer pour les Elfes Nordiques. Continuant sa route vers le Quatuaire de Catharis, qui se trouvait un peu excentré du centre de la ville, Helen essaya de libérer son esprit au son du chant des oiseaux qu’elle arrivait à entendre. Son ouïe était en effet un peu plus développée que celle des humains, et il ne faut pas croire qu’elle l’utilisait seulement pour entendre des ragots. Cette musique jouée sans arrêt amenait une certaine sérénité chez la jeune femme. Elle se rappelait que son peuple vivait, autrefois, en paix ici, à Ibenholt, avant que les Usurpateurs ne viennent tout chambouler.

Arrivée au niveau du quartier des forges, elle entendit des murmures, ou plutôt des messes basses, de l’autre côté de la rue. Elle s’avanca lentement et découvrit deux femmes en pleine discussion dans la rue adjacente. L’une d’elles était une servante qu’elle connaissait encore du temps où elle exerçait pour Kalanar, quant à l’autre, elle ne la connaissait pas. Elle trouva leurs façons bien étranges. En effet, même sans le son, certaines attitudes en disent long sur une conversation. Les deux femmes ne pouvaient pas soupçonner sa présence de l’autre côté de la rue. Mais, régulièrement, l’une d’elles retournait coupablement et furtivement la tête en direction de la rue ou se trouvait Helen, comme pour s’assurer que personne ne les écoutait. Elle quitta la rue et cette scène qu’elle avait aperçue lui remémora une des discussions qu’elle avait eues avec l’une de ses amies Elfes quelque temps plus tôt. Cette dernière lui avait demandé de lui prédire son avenir. La question qu’elle lui avait posée était « allait elle allait se remarier », car son mari était mort. Il avait été tué lors de la Nuit des Larmes, comme beaucoup d’autres. Cette femme avait quant à elle survécu car Helen l’avait caché chez elle. Malgré le fait qu’elle était une Elfe Nordique, Helen était protégée grâce à son statut de Prêtresse de Catharis, et avait réussi à user de cette chance pour sauver quelques-uns des siens. Arrivée au centre du Quartier des Forges, Helen s’installa sur un banc. Elle marchait depuis près de deux heures maintenant, et elle n’était toujours pas prête d’arrivée au temple de Catharis. Elle s’en était éloignée délibérément. Eloignée de tout, elle vivait recluse dans une petite maison à l’extérieur de la vieille ville. Elle ne faisait plus confiance à personne, et certainement pas aux humains. Elle repensa alors à sa discussion avec Kalanar, la veille de son exécution, quand elle lui disait qu’être Roi ne voulait pas dire être le personnage le plus influent dans le Royaume. Non, car c'était dangereux d'être roi, de devoir se battre, d’être dans la ligne de mire de la moitié du royaume. Il fallait mériter cette place, se faire aimer du peuple, et non pas organiser des festins somptueux, alors que le moitié du pays mourrait de faim Elle s’en voulait fortement. Pourquoi ? Car elle n’avait pas réussi à les prévenir à temps. Elle n’avait pas utilisé son don, ou plutôt son don ne s’était pas présenté cette fois-ci. Elle se sentait coupable, coupable de la mort de son peuple, qui a été tué, massacré. Sans pitié, sans honneur. Les hommes des Usurpateurs s’étaient attaqués aux femmes et aux enfants qui ne pouvaient se défendre. C’était honteux, et depuis ce jour, Helen s’était promit de les venger. Elle ne savait pas encore comment, mais elle le ferait.

Reprenant son souffle, la jeune femme regarda autour d’elle. Le quartier des forges était un dédale de ruelles sinueuses étroites jetant une ombre noire sur les étals chargés de soieries, de gemmes et de nectars multicolores aux teintes irisées. Foisonnent dans ce fatras hétéroclite d'objets armuriers, forgerons, maréchaux-ferrants, taillandiers et orfèvres, tous plus adroits à faire plier le métal de Solvkant et à allier les poudres de platine de Daìnnkastal pour en faire des armes au fil mortifère et résistant. On disait que le feu y brûlait jour et nuit, et c’était vrai. On sentait qu’il faisait nettement plus chaud ici.

La jeune femme avait repris des forces, et se décida de reprendre sa route. Elle repensait alors à la reine Nelrenethys qu’elle avait vu il y a peu et à son royaume, ou elle devait se rendre bientôt. Les jardins y étaient vraiment magnifiques, et Helen s’en souvenait car elle y était allée étant plus jeune. On pouvait y apercevoir des arbres aux feuillages colorés et légers, de luxuriants arbustes, de vivaces, rosiers, plantés très densément, qui laissent moins de chance aux indésirables de pousser. La première chose que l’on pouvait voir quand on arrivait à Sorhelm était les belles associations de couleurs, mais aussi de feuillages, de formes différentes, aux courbes très douces. Les plantes les plus rares côtoyant les plus communes.

Cette description était difficilement applicable pour Ibenholt. Il faisait assez froid, même si on était au printemps. Les temps étaient toujours très durs, et ce n’était pas facile d’y vivre. Les conditions étaient rudes, mais les gens s’y étaient habitués. Helen avait toujours cet espoir en elle, tapi dans son cœur, creusé dans ses veines. Elle continua sa route, et elle avait encore cette petite voix qui lui disait qu’elle était proche de son but, qu’elle pourrait enfin venger son peuple, son royaume, sa famille. Tout ce qu’elle espérait, c'était que cette petite vibration au fond de son être continue à la motiver et à l'aider à affronter les problèmes auxquels elle sera confrontée, aux gens qui l’empêcheront d’accomplir sa tâche, aux menteurs, aux traîtres et à l’Usurpateur. Elle fut cependant rapidement sortie de ses pensées lorsqu’un malfrat lui rentra dedans et extirpa la bourse qu’elle avait dans sa poche.  C’était une petite bourse ou elle avait mis l’argent qu’elle devait au temple. Car en effet, elle utilisait son don pour des fins personnelles depuis qu’elle n’était plus oracle du roi, elle n’avait plus de revenus. C’est pourquoi elle se forçait à en donner une partie au temple. Tout s’était passé si vite, que la jeune femme n’eut même pas le temps de réagir. Et par les temps durs qui couraient à Ibenholt, personne ne serait en position de l’aider. Attristée par tant de malheurs, Helen regarda l’homme fuir au loin, dans l’espoir que quelqu’un lui vienne en aide.  
     

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Gawain Crowgale


Gawain Crowgale
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ARRIVÉE : 25/05/2014
MURMURES : 189



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MessageSujet: Re: The Lying Game - Gawain Crowgale.    The Lying Game - Gawain Crowgale.  EmptyLun 7 Juil - 17:53

Fiche © Quantum Mechanics
Helen & Gawain
       ♫ A fuir tout ce qui brille, je n'ai jamais su vraiment avancer ♫

U
n bal royal est d'ordinaire une bonne chose. De nombreux nobles y sont conviés autant que de grands noms actuels. L'on y festoie, on y danse, l'on y fait aussi des rencontres, tantôt bonne, tantôt bien moins. Combien de mariages ont eu lieu grâce à une rencontre inopinée lors de ce genre de festivité ? Combien d'alliance ont pu être conclues ? Combien de personnes aigries ont pu retrouver le sourire ? Nul ne le sait, et moi, sans doutes moins encore. Ce que je sais en revanche, c'est que notre cher ami, Gawain, attendait ce jour avec impatience. De part son âge et son statut, très peu le considéraient à sa juste valeur, ne voyant en lui qu'un simple gamin voulant jouer aux grands. Et pourtant, son père l'avait formé avec soin, il avait même participé à la querelle entre les deux princes, se rangeant du côté de Lorkhan qui finit par remporter cette bataille dans les rues. Était-ce dû à ses conseils stratégiques ? Peut-être. Dans tous les cas, rares étaient ceux à l'entendre de cet oreille, malgré ses fait d'armes sur le champs de bataille, malgré ses conseils avisés … Ainsi, un bal était l'occasion d'approcher du beau monde, discuter avec eux, et pourquoi pas tenter de leur faire changer d'avis sur sa personne ? C'était aussi l'occasion de de voir une chose rare, et unique, Jacqueline -qui préférait Jack- en robe. Fait notable qui n'arriverait sûrement qu'une seule et unique fois dans sa vie. Sa charmante amie était chevalier et préférait s'habiller en homme. Et pourtant, dans ces accoutrements, celle-ci était divine. Cela était aussi l'occasion de voir la princesse Lorelei. Selon lui, il n'y avait plus belle femme à travers tous les royaumes, ainsi, la voir ainsi préparée était là aussi une occasion à ne pas manquer. Et puis, au fond de lui, le trentenaire avait l'espoir d'obtenir une danse. Cela semblait bien peu, mais, notre ami savait se contenter de peu.

O
ui, ce bal était une promesse merveilleuse, de grands moments, de joie et de souvenirs inoubliables. Au lieu de cela … Tout tourna à la catastrophe, bien vite, la salle sombra dans le chaos. Un groupe armée -aux couleurs elfiques- intervint et frappa à tout va. Le prince fut pris pour cible, tout comme la princesse. Gawain dégaina, réussit à occire une poignée d'ennemis avant de couvrir la retraite de la belle. Lord Dralvur l'avait portée jusqu'à ce que l'on pourrait appeler une infirmerie dans l'espoir de la sauver. En effet, ces blessures semblaient laides, mais, l'héritier des Crowgale n'y fit que peu attention sur le moment, protégeant l'accès au couloir précédemment emprunté. Seulement … Vouloir tenir une position sans la moindre protection ni même bouclier était quelques peu … Suicidaire, en plus de quoi, il n'avait pas en main son arme de prédilection. Armée d'une simple épée, il fit ce qu'il put, prenant quelques coups, lui ouvrant le visage, le bras ou encore le torse, tout en abîmant grandement son épée. Une fois l'attaque passée, un autre drame vint frapper la famille royale ainsi que ses alliés, lady Jora s'était échappée, et … On l'y avait aidée. Pour couronner le tout, Jack était introuvable. Gawain avait beau ne pas vouloir y croire, les faits étaient là … Elle les avait trahis. Elle l'avait trahi, lui. Lui qui lui avait accordé sa confiance. Lui qui avait tout fait pour que son roi se montre plus souple avec elle. Lui qui avait partagé de nombreux entraînements avec elle. Lui qui en était arrivé à échanger d'intenses moments avec elle. Elle l'avait trahi. Pourquoi se retourner contre lui ? L'y avait on forcé ? Le sénéchal se le demanda un long moment avant de revenir à la triste réalité, jamais elle n'avait voulu rester sous le joug de Jorkell.

P
eu à peu, l'adrénaline descendit pour laisser place à des tremblements, d'impuissance. Il n'avait rien vu venir, il n'avait pas réussi à anticiper cette attaque. Il n'avait même pas réussi à protéger ni Lorelein, et Lorkhan. Tous ceux qui médisaient sur lui avaient-ils raison en fin de compte ? Le jeune homme s'était perdu à le croire en cette triste nuit. Une fois la pagaille arrangée, notre ami alla s'enquérir de l'état de santé de la princesse Lorelei, qui, grâce aux dieux, malgré de vilaines blessures n'avait pas à craindre pour sa survie. « Enfin une bonne nouvelle » pensa-t-il, avant de se faire rafistoler à son tour.

L
a nuit fut compliquée, agitée, mais surtout très blanche. Le chevalier ne pensait qu'à une seule et unique chose : faire payer les elfes pour cette attaque nocturne. Oui, il acceptait la guerre, il acceptait les batailles pour telle ou telle vengeance. Mais ça … Une attaque sur de nombreuses qui en plus de ne pas être armées, n'avaient aucune formation militaire. Non, ça, c'était … Barbare. Il n'y avait aucune éthique, aucune déontologie là-dedans, rien que … La soif de vengeance. Et l'envie de sang. L'envie de se venger, Gawain pouvait la comprendre. Pour dire vrai, il se doutait qu'une attaque pourrait être menée pour récupérer leur terres, mais … Pas de la sortes. Non … Pour cela, ils paieraient sans nuls doutes, quitte à ce que ce soit lui-même qui s'en occupe. Oui, s'il y avait bien une chose que le Crowgale avait appris en étudiant l'Histoire, c'était bien qu'il fallait se battre avec les armes de ses ennemis. Combattre un ennemi avec des stratégies martiales, en prévision de ce que l'ennemi pourrait faire avec une éducation similaire n'a aucun sens contre des barbares. Ainsi, s'ils attaquaient de la sorte, il n'y avait qu'une seule réponse : la guérilla.

L
a journée bien entamée, l'homme blessé dût se rendre aux quartiers des forges, espérant faire réparer son arme chez un artisan. Le quartier était vivant, comme à son habitude, les allées et venues étaient incessantes. Les marchands tentaient, avec voix, d’attirer de potentiels clients, tandis que la foule semblait vaquer à leurs occupations habituelles. Non, décidément, rien ne semblait avoir changé depuis l'attaque. Sans doutes le peuple était trop loin de tout ça pour s'en soucier sérieusement ? Peut-être aussi préféraient-ils une attaque sur le haut du gratin plutôt qu'eux ? Sans doutes avaient-ils raison. L'idée arriva même à faire sourire l'héritier. Un événement, non loin de lui finit par l'arracher de ses pensées. Juste devant lui, une femme se fit détrousser, avant que le malandrin se mette à courir pour semer la victime qui ne prit pas la peine de le suivre. Le chevalier qui était en lui s'éveilla alors, et, malgré ses blessures, le coursa, pour le rattraper bien vite. Dégainant son épée, il frappa -du plat de la lame- la jambe du fugitif pour le faire tomber. Contrairement à ce que beaucoup pensent sur les Crowgale, ils ne sont pas avides de sang, ou de meurtres. Ainsi, en cette triste journée, le trahi n'avait pas le cœur à blesser inutilement quelqu'un, encore moins un gamin. Beaucoup trop de sang avant coulé durant la nuit. Récupérant la bourse, le guerrier prit un air menaçant, lui promettant que s'il recommençait, il ne serait pas assez clément. Les dieux eux-même ne le seraient pas. Par la gorge il le releva en lui ordonnant de trouver un travail honnête avant de se faire tuer. Suite à quoi, un violent coup de pied au cul lui fut donné en lui disant de partir.

C
'est ainsi que le pseudo-héros du jour se rendit vers la victime, un peu de sang sur le chemisier, mais malgré tout un doux sourire, tandis qu'il tendait la bourse à la jeune femme. Ainsi, on lui donna l'occasion de détailler celle-ci. Une charmante jeune femme au visage fin et chaleureux, un sentiment de confiance se dégageait d'elle, avec un petit … « Je ne sais quoi » qui rendait sa beauté unique. Cela le fit sourire de plus belle.

« Mylady, vous devriez faire plus attention, le coupe-bourses sont fréquents dans ce genre de ruelles, et, les chevaliers le sont nettement moins. J'ose espérer qu'il ne vous a pas fait de mal ? »




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